Le métier de communicant a donc dû s’adapter à ces nouvelles habitudes de communication, modifier son discours et mettre en place des stratégies de marketing alternatives. Le community manager (animateur de communautés) est né. Il n’a rien à vous vendre : il veut juste être votre « ami ».
Qui est-il ?
Le portrait type d’un(e) community manager :
- Plutôt jeune entre 25 et 45 ans.
- Maîtrise parfaitement les rouages du web marketing et des réseaux sociaux.
- A de grandes capacités rédactionnelles et une créativité assez développée.
- Travaille en entreprise pour une seule marque ou en agence pour le compte de plusieurs marques.
- Est réactif(ve), à l’écoute des gens et surtout des tendances.
A quoi sert-il ?
Les entreprises ont besoin d’un community manager pour :
- Faire vivre la marque sur le web.
- Fédérer une communauté autour d’une thématique précise (produit, personnalité, événement, etc.).
- Fidéliser des clients.
- Interagir avec les clients et prospects.
- Crédibiliser une marque.
- Humaniser, personnaliser une entreprise.
- Informer et communiquer autrement sur les produits.
Comment fait-il ?
Le métier de community manager demande de la patience et de la méthodologie pour arriver à ses fins et créer une communauté de fidèles qui permettra d’augmenter par la suite les ventes. Concrètement, il doit :
- Repérer et qualifier sa cible et ses habitudes : qui sont les prospects, que font-ils sur le web, par quoi sont-ils intéressés, comment communiquent-ils et où ?
- Produire ou relayer de l’information inédite et de qualité à partir d’un important travail de veille quotidienne.
- Dialoguer, répondre, relancer, conseiller TOUS les contacts qui le demandent.
- Proposer des stratégies marketing attractive à l’aide d’animations ludiques, d’applications inédites et essayer de faire du buzz avec.
- Multiplier les supports de communication : blogs, réseaux sociaux, vidéos, photos, newsletters.
- Proposer des offres commerciales exclusives, uniques.
- Mesurer l’évolution de la réputation d’une entreprise sur le web à partir de reporting.
Le community management est souvent taxé « d’effet de mode » et les community managers de « feignants surfant sur Facebook » (sic). Pourtant, ils sont à la base de stratégies web très puissantes en passe de devenir incontournables pour les marques. Pour illustrer cet article, nous vous proposons trois portraits de community managers issus du blog « Le Marketing sur le Web ».
- Virginie Lominet : community manager chez Orange
- Myriam L’Aouffir : community manager chez France télévisions
- Catherine Ertzscheid : community manager freelance multi-marques