Regards déstabilisants
Mais pas forcément là où on croit. «Je n’ai pas peur de tomber, ou de me pendre par les pieds. Au lycée, on ne se situe pas dans une salle classique où scène et public sont séparés. Je vois rentrer les gens, j’aperçois leur visage, leur regard, il n’existe pas d’anonymat. C’est cela qui me rend vulnérable», indique la trapéziste de la cie Moglice – Von- Verxe. Autre nouveauté pour l’artiste qui a créé ce solo aérien en janvier 2009 à Sète, une première représentation dans une école de cirque. Prévue aujourd’hui avec les élèves de Bordeaux, elle lui permettra de se confronter avec des jeunes bien placés pour comprendre son goût de l’extrême. Elle mènera également un atelier sur le corps demain pour les professeurs avant de renouer avec les personnes âgées dans un centre de Saint-Médard. Avec un tel programme, difficile d’aller applaudir ses collègues de «Pisteurs» qui abordent le même sujet. Tant pis, la jeune femme compte poursuivre cette idée de proximité avec le public. A tout prix.•
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«Rhizikon» ce soir à 19h salle du Mascaret (5-7€)et «Pisteurs» à 20h30 au Colonnes de Blanquefort (9-16€)’