Ces informations sont extraites de la préface d'Emilie Notéris à une publication, Alim. des éditions imho, où sont regroupés des textes d’écrivains en résidence à l’espace Khiasma, aux Lilas (93), en 2010.
Si vous voulez savoir ce qu’est la communauté locavore, lisez donc le texte de Nina Yargekov, Panoplie argumentative, et essayez de vous situer sur le schéma qu’elle propose.
Mais vous pouvez préférer le récit de Bruce Bégout, Autosuffisance, présenté en paragraphes commençant par la fin, et vous comprendrez vite pourquoi.
Le récit d’Eric Arlix, Le Ravitaillement, imagine sous la forme d’un thriller ce qu’il adviendra quand la nourriture provenant de l’agriculture paysanne aura plus de valeur que les coffres des banques, et à quel point il sera difficile d’organiser la livraison. Aujourd’hui, les AMAP donnent rendez-vous régulièrement à leurs adhérents dans des lieux convenus d’avance pour les approvisionner. Eric Arlix fait de ce rendez-vous une intrigue.
Jacques Barbéri, avec Jungle Dream, envoie Lemmy Caution en mission dans une forêt où un certain Stapleton fait venir sa nourriture d’une autre planète. Mais la dernière livraison prévue a été pillée. Il doit donc passer un contrat avec les autochtones. Il ne sait pas qu’il faut, non seulement consommer la nourriture locale, mais encore en connaître et en respecter les usages. Faute de quoi, un bienfait peut être un poison mortel.
Un dernier texte me laisse perplexe. Celui de Vanessa Place, Homegrown. Je dois le relire encore parce qu’il m’a échappé à chacune des lectures que j’en ai faites.