Soyons brefs et précis : si tu pratiques un loisir sain, intelligent, raisonnable, civilisé, en phase avec le 21ème siècle pour faire court, il y a peu de chance que tu fasses une chute de 20 mètres d'une cabane qui sent le slip éreinté, qu'un de tes copains explose ta boîte crânienne et éparpille ta matière cérébrale sur des souches dégoûtées, que tu te noies dans de la flotte à 7 degrés alors que tu sais nager.
En revanche, si tu veux cumuler ces risques, parce que tu le veux bien, signe là, c'est une décharge, t'es majeur et vacciné, chacun sa merde, je te propose de chasser.
Certes, je te préviens, y'aura des bavures, du 'collateral damage' comme on dit aux States, du genre gosse flingué, chien mitraillé, jument pulvérisée mais bon...Faut savoir ce que l'on veut. T'es pas une chochotte, tu te sapes en treillis, t'aimes pas trop réfléchir car ça fait des noeuds à tes neurones, tope là.
Jamais tu ne seras déçu. T'en auras pour ton pognon...Et dieu sait si ça coûte la peau du cul !
T'es perplexe ? Tu te demandes comment on peut claquer par noyade tout en chassant ? Tu crois que je raconte du flanc ?
Blanc-bec va ! Ce n'est pas à un familier de la vermine des bosquets que tu feras la nique.
Regarde-lui : ils étaient partis à quatre buter du sanglier sur l'île de Yerle, traversant la Dordogne le matin du samedi 9 janvier en barque à moteur.
En milieu d'après-midi, ils ont fait le chemin inverse en reprenant l'embarcation.
Glouglou ! La barque a coulé à pic dans les eaux glaciales de la Dordogne.
Bien qu'harnachés comme des soldats envoyés au front, 3 d'entre eux ont réussi à gagner la rive à la nage.
Pas le 4ème. Hydrocution (du bois). Les imprévus de la chasse....