Magazine Société
Le porte-parole du gouvernement, François BAROIN a déclaré ce matin : « …la Tunisie est un ancien protectorat français. Compte tenu de nos liens d’amitié et compte tenu de notre histoire commune, aller plus loin serait faire preuve d’une ingérence qui n’est pas du tout la ligne de la diplomatie française. »
Alors, ne soyons pas tous diplomates, et soutenons les Tunisiens dans leur combat pour obtenir davantage de démocratie et de justice.
Soyons des amis des Tunisiens, non de la Tunisie de nos pères.
Nos hommes politiques amis de la Tunisie devraient avoir la franchise de reconnaître que ce pays est un Etat policier, qui brime la liberté au nom d’une pseudo laïcité. Si le gouvernement français (mais aussi des personnalités de la « gauche douce », telles Frédéric MITTERRAND, Bertrand DELANOË et d’autres encore, qui ont de fortes et anciennes attaches avec la Tunisie) se bornent à appeler à l’apaisement, à déplorer la violence, au nom d’une « position équilibrée », osons le déséquilibre !
C’est parce que la balance depuis trop longtemps ne penche que du côté du pouvoir et d’une oligarchie connue de tous que les plateaux ont été déséquilibrés au point d’arriver à cette rupture et à ces affrontements que nous connaissons aujourd’hui.
C’est donc au seul pouvoir qu’il faut adresser des appels au changement, à la réforme, voir à la révolution.
Le peuple tunisien ne se bat que pour recouvrer sa dignité et sa liberté !