A l’issue d’un webinaire de présentation de notre formation phare, un participant me faisait part au téléphone de son réel intérêt pour la formation et son contenu, mais de sa réticence à y participer en compagnie d’acteurs du privé, ceux-ci étant avant tout motivés par le retour sur investissement.
Il m’expliquait que son rôle au sein de sa structure est la promotion d’acteurs tiers (en l’occurrence des acteurs du tourisme) mais que l’organisme pour lequel il travaille n’a pas vocation à calculer un ROI.
C’est vrai. Mais il est vrai aussi que les médias sociaux n’ont A PRIORI pas non plus vocation à générer directement un retour financier.
Alors quid de leur utilisation dans un contexte en dehors de toute considération mercantile?
Doit-on pour autant délaisser l’aspect stratégique ?
La réponse est évidemment non. Les objectifs sont différents, certes, mais l’approche doit être absolument la même.
Cet organisme de promotion touristique n’a-t-il pas vocation à fédérer les structures qu’il promeut ?
N’est-il pas indispensable d’analyser la présence de ceux-ci sur les médias sociaux afin de les intégrer dans une stratégie?
N’existe-t-il pas des internautes influents déjà convaincus de l’intérêt que représente ce coin de France?
Il me semble que cette approche est valable également pour des services qui n’ont pas forcément vocation à promouvoir quelque chose.
Un maire peut dialoguer avec ses administrés (quelle idée !), un conseil général ouvrir la discussion sur des projets (oulala, ça va pas non?) etc.
De toute façon, ces discussions existent déjà sur les forums de la presse régionale, entre les internautes eux-mêmes, autant prendre les choses en main !