Le trail Blanc de Serre Chevalier, puisque c'est de cela qu'il s'agit, en était donc à sa dixième édition. J'ai souvent couru ici puisque c'était tout de même ma quatrième participation. Et à chaque fois j'étais reparti en trouvant l'exercice intéressant mais en me disant que je n'étais vraiment pas bon sur ce terrain. Cette année, le sol promettait d'être plus porteur, avec une neige bien dure. Normalement, ça devait donc être mieux pour moi...
Bon après mon ambition se limitait à faire une bonne sortie un peu soutenue, assurer le reportage et surtout passer un moment agréable. Au final, c'est plutôt réussi.
Côté course, je n'ai pas connu autant de difficultés que lors de mes précédentes expériences sur neige. Les pistes damées répondaient bien, on pouvait y courir presque normalement. Du bonheur pour ma grande foulée! Seuls quelques passages se révélaient beaucoup plus mous mais dans l'ensemble ce n'était pas la bataille pour rester droit que j'avais connu d'autres fois. M'étant pas trop mal placé sur la ligne je suis pas trop mal parti, par contre, n'ayant comme d'habitude pas vraiment regardé le parcours avant de partir, je suis un peu cueilli à froid par la montée d'une piste rouge dès le deuxième 500 mètre... Ca réveille les mollets!
Je termine cette ascension en compagnie d'Arnaud Mantoux, président de SMAG (et donc organisateur du Belledonne Gelon trail fin février ou encore du Défi de l'Oisans). Nous papotons un peu sur le replat avant de dégringoler dans la descente. Ensuite... Je tiendrai à peu près bien mon allure. Peu après la séparation des deux courses, je suis aux alentours de la 50e place, en compagnie de Thierry Arnier, avec qui j'avais couru la Trans'aq, en 2007... Je me souviens comme il est à l'aise dans le sable mou de la dune du Pilas quand je le vois relancer dans la partie la plus "poudreuse" de la course. Pour moi ce n'est pas vraiment là que ça se passe le mieux... Mais bon rien de catastrophique non plus. La dernière montée passe bien, je cours en compagnie d'un italien au gabarit puissant qui grimpe bien mais cale un peu sur le plat et les descentes. Allez cette fois je vais terminer sans faiblir, ça fait pas de mal... Les sept derniers kilomètres sont particulièrement roulant et je relance pas trop mal pour gagner quelques places. Voilà, cette première course de 2011 s'achève pour moi au bout de 2h36 d'effort à la 46e place. Ca aurait pu être pire même si ce n'est pas encore terrible. Je suis un peu bridé, mais j'ai des excuses...
Le niveau était tout de même assez dense, avec l'effet TTN tout de même un peu sensible. C'est le spécialiste de course en montagne Ludovic Pelle qui a fait parler sa vitesse de base pour l'emporter devant Mika Pasero. Chez les filles même topo avec la victoire de Lisel Disler devant Fiona Porte.