Je me souviens de ce frisson,
quand je t'ai aperçu,
j'ai perdu la raison,
en même temps que la vue.
Je ne voyais que toi,
le monde autour, n'existais plus,
et cette sensation de froid,
dans ma vie, était bienvenue.
Les sirènes des temps anciens,
je ne les écoutais plus,
le regard tourné vers demain,
avant nous, que du superflu.
Les fantômes de nos passés,
veut pas savoir, ce qu'ils sont devenus,
juste me laisser caresser,
par ce souffle inconnu.
Si cette chair de poule,
comme une promesse non tenue,
quitte ma peau nue,
tout pour nous s'écroule.
Il faut tout effacer,
d'ou nous sommes venus,
et juste se laisser berçer,
par le vent d'un début.
PAEPEGAEY Michel