Il y a quelques jours, je vous parlais de cette fabuleuse histoire. Ted Williams, sans domicile fixe, devenant une star de la toile et une voix publicitaire aux USA, l’image était belle. Sauf que depuis, Ted Williams a retrouvé sa mère devant les caméras de télévision américaine…et maintenant il a une discussion, à travers un journaliste, avec sa propre fille sur une sombre affaire d’alcool et de violence
On touche du doigt le souci inhérent à la sur-médiatisation, à la starification à outrance et à la peoplisation de la société. Les Américains ont atteint des stades sur ces trois points incomparables à ce que l’on trouve dans le reste du monde. Aujourd’hui, est il possible de connaître une belle histoire sans forcément chercher la confrontation, la complexité ou la perversité ?
A croire que les américains se délectent de rendre toujours compliqué ce qui pourrait s’arrêter de manière magnifique. En somme, on nous parle du rêve américain, mais celui-ci n’aurait de sens qu’en cas d’adversité. Cet homme, un sans domicile fixe, n’a t’il pas déjà assez connu l’adversité pour que sa propre fille débatte (même par journaliste interposé) avec lui sur des choses privées ?
La question est de savoir si les deux sont payés, un seul ou aucun. Pour autant, je ne vois pas l’intérêt autre qu’économique que Père et Fille pourraient trouver à cette situation.
D’aucun me répondra : ils ont raison de le faire puisque des personnes comme vous (donc moi) en parlez. L’argument a certes une part de vrai si on se base sur la logique de la chaîne. Sur ce point, je ne peux nier que c’est bien calculé. Sauf que je me positionne au niveau de la société et des acteurs eux mêmes. On n’a pas à tout accepter pour l’argent. Bien sûr, j’imagine que le fait de vivre dans la rue offre une vision différente. C’est triste et cela restera triste, de profiter de la faiblesse inhérente à la majorité des Hommes : l’argent.
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