Au milieu de la décennie précédente, un mouvement d’élimination des ampoules à incandescence s’est enclenché au niveau mondial, dès 2005 au Venezuela et Cuba puis dès 2008 dans le reste des Amériques, l’Europe, et le Maroc.
Tous ces pays ont développé des politiques volontaristes visant à la suppression totale de leur usage autour de la période 2012-2014. Il s’agit de politiques d’autant plus rationnelles que chaque remplacement d’une ampoule à incandescence par une ampoule à basse consommation suppose une économie d’énergie de plus de 80%. En effet, le mécanisme de fonctionnement d’une ampoule à incandescence n’a pas changé depuis son invention par Thomas Edison, il y a de cela plus de 100 ans. Il en résulte que moins de 20% de l’énergie consommée est transformée en électricité.
Au Maroc, depuis le 1er janvier 2010 et jusqu’à fin 2012, plus de 20 millions seront distribuées à prix subventionné dans le cadre d’un opération, menée par l’ONE, de renouvellement du parc d’ampoules à raison de 1 dhs par mois sur 24 mois.
Crédit: baptfrack
Mais c’est à l’Argentine que revient l’honneur, en ce début d’année, d’être le premier pays à éliminer totalement les lampes à incandescence suite à un processus de quelques années mené dans un objectif de maîtrise des ressources énergétiques.De leur côté, les Etats-Unis et l’Union Européenne en sont à des stades différents de leurs plan d’élimination et d’abandon des ampoules à incandescence, totalement, respectivement en 2014, et en 2012 avec un début d’abandon dès 2009 (en Europe) de celles à plus forte puissance.
Au niveau de l’Union Européenne, les experts ont calculé que cela supposerait d’épargner à la planète l’émission de plus de 15 milliards de tonnes de CO2.