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Une visite au Musée d’Art Moderne de Christchurch (NZ)

Publié le 12 janvier 2011 par Philippejandrok

bfba6ad11f581675aa6923d9d054c066.jpgIl y en a qui vous disent : « je hais les acteurs », moi je vous dirais que je hais l’art moderne, mais ceci mérite une explication :

La plupart du temps les artistes d’art moderne ne savent pas dessiner et encore moins peindre, ils sont très fort dans la conceptualisation d’une idée et parfaitement ignorants de leurs pairs, ils ont peu de connaissance du passé et s’efforcent de copier des artistes que l’histoire a oublié, ils représentent parfaitement l’homme de la rue qui ne connaît pas plus que lui l’histoire de l’art et qui sincèrement s’en contrefiche, la seule chose qui l’intéresse dans une œuvre d’art, c’est qu’elle corresponde à la couleur de son intérieur, et qu’elle soit parfaitement incompréhensible afin de surprendre ses amis et de passer pour plus intelligent qu’eux, belle manière d’apprécier l’art et ses contemporains.

Après un tour au Musée d’Art Moderne de Christchurch (NZ) je suis ressorti avec un sentiment de frustration et d’agacement sourd, ce que j’avais vu sur place m’avait révélé à quel point la médiocrité de certains artistes est flamboyante.

Artistes médiocres, sans talents, sans savoir faire, sans âme… pompeurs invétérés sans la moindre imagination, j’ai vu un rectangle bleu sur fond bleu, mal peint et minable, surtout après le magnifique Carré blanc sur fond blanc (1918) de K Malevitch. Kazimir Malevitch est l’un des pères de l’Art Moderne Russe avec le Suprématisme, un mouvement que beaucoup ignorent et que l’on a également oublié.

Envisager représenter un carré blanc sur fond blanc à cette époque était une véritable révolution culturelle et symbolique, mais reproduire le même concept 98 ans plus tard, sans marquer la référence, ce n’est pas seulement un plagiat, mais d’une médiocrité sans nom, je ne vois ici aucun « Art Moderne », empruntant à Malevitch et tentant de voler la technique de Marc Rothko avec si peu de talent.

L’orgueil de voler un concept sans jamais citer son véritable créateur est ce qu’il y a de pire, c’est un manque de respect car l’artiste présume que le public n’y verra que du feu, et qu’il est ignorant, il a raison pour partie, mais il oublie les autres, et ceux-là ne lui pardonnent rien.

Je m’amuse également à observer certaines personnes qui prennent un air inspiré en observant un tas d’ordure agrémenté de petites lumières, de mon côté, je détourne le regard, je trouve cette création insultante par rapport à nos pairs artistes qui nous ont légué tant de chefs d’œuvres, mais c’est comme en politique, des personnes mal intentionnées promeuvent un art de m… pour marquer une différence entre elles et le reste de la population.

Lorsque je prends plaisir à regarder un tableau classique, je tente d’entrer dans la tête de l’artiste, de son époque, de sa culture et je me remplis d’une émotion unique, mais dès que je vois la représentation d’un tas d’ordure, je me dis que le même se trouve dans le cerveau de l’artiste responsable de cette aberration et je ne tiens pas à entrer dans son univers de pourriture infantile.

Il y a peu de choses dans ce musée, quelques tableaux anciens dont de magnifiques portraits à l’huile de Maori de la fin du XIXe au début du XXe siècle, quelques pièces européenne du XVIIe et du XVIIIe, dont un anonyme représentant le Colisée de Rome façon Hubert Robert. J’ai pris du temps pour l’observer et connaissant Rome pour y avoir séjourné à plusieurs reprises, je me suis plongé dans la toile pour faire un voyage dans le temps. Il n’y a rien de plus agréable que de se projeter dans une œuvre passée et dans un lieu que l‘on connaît en s’imaginant déambuler dans le Colisée qui a peu changé depuis cette époque. Ce tableau a sauvé mon après-midi après avoir vu des œuvres modernes et lamentables, inutiles, stupides et à nouveau, inutiles…

Il y a tellement d’artistes exceptionnels que l’on ne voit jamais et qui font des créations uniques qui mériteraient d’avoir une place dans les musées internationaux, mais non, on nous impose de la m… comme ce que l’on nous donne à manger, quand allez-vous vous réveiller, quand cher public allez-vous donner un coup de pied à ce matraquage culturel et alimentaire qui nous endort et qui détruit notre psyché au point de nous faire oublier qui nous sommes ? Il faut couper la tête du serpent qui nous empoisonne.

Je ne peux pas être le seul à voir ce qui se passe, vous devez le voir également, je ne peux pas croire que nous allons rester sans rien faire et continuer à subir l’abêtissement international. J’ai conscience qu’en m’exprimant de la sorte je m’expose à des dangers, surtout dès que l’on parle des USA, on devient immédiatement un ennemi de l’État par le simple fait de critiquer un état fasciste qui se prend pour une démocratie (en dehors du fait qu'il y a des américains formidables), mais la France n’en est pas loin non plus, il suffit de jeter un regard sur les derniers mois avec la grève pour les retraites.

Les Français élisent des hommes et des femmes politiques, sensés représenter leurs intérêts, alors qu’ils ne représentent que leurs intérêts personnels et ceux de leur parti politique, ce n’est donc pas une démocratie, mais une technocratie se servant des électeurs pour parvenir à ses fin, les isolant de la sorte de toutes les décisions les concernant. On a besoin d’avocats et de juristes dans une technocratie pour protéger le pouvoir, jamais le citoyen, j’en veux pour exemple, les citoyens victimes qui portent plainte contre l’état, les multinationales, les médecins, les labos, les avocats, systématiquement les victimes perdent leur procès alors qu’elles sont victimes. C’est le rôle du pouvoir de protéger l’establishment contre les citoyens.

Les retraites, ce n’est pas le sujet qui est en question dans cet exemple, mais la gestion de l’affaire, le peuple voulait une assurance de protection et le pouvoir a décidé qu’il en serait autrement sans tenir compte de l’avis des millions d’électeurs manifestants, donc, nous avons la preuve que la démocratie n’est pas respectée dans le cas présent. Le pouvoir représente un petit groupe d’individus, les citoyens sont beaucoup, beaucoup plus nombreux, ils ont un pouvoir plus grand qu’ils n’imaginent mais préfèrent se laisser abêtir par les média et par de vaines promesses jamais respectées.

Mais nous vivons une époque formidable…


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