Ce tableau dépeint une grande pièce du palais de l'Alcatraz de Madrid du roi Philippe IV d'Espagne dans laquelle se trouvent plusieurs personnages de la cour. La jeune infante Marguerite-Thérèse est entourée de demoiselles d'honneur, d'un chaperon, d'un garde du corps, d'une naine, d'un enfant et d'un chien. Derrière eux Vélazquez se représente lui-même en train de peindre, regardant au-delà la peinture, comme s'il regardait directement l'observateur de la toile
Les Ménines est reconnu comme l'une des toiles les plus importantes de la peinture occidentale. Le peintre baroque Luca Giordano a dit de cette peinture qu'elle représente la « théologie de la peinture » tandis que le peintre anglais Thomas Lawrence la qualifia de « philosophie de l'art ».
Chez Vélazquez il y a une réflexion sur la peinture et c’est probablement cette “réflection” (comme dans reflet dans un miroir) dans ses oeuvres qui déclenche tout un mécanisme pictural chez d’autres artistes.
330 ans plus tard, soit en 1987, le peintre péruvien Herman Braun-Vega peint Double Éclairage sur Occident en clin d'oeil à Velazquez.
Eve Sussman en 2003, falsifie tous les regards de la peinture originale dans la sienne, 89 Seconds at Alcatraz
Le peintre de Toronto, Howard Podeswa, introduit un famille d'ami, les Walkers, dans The Walkers After Las Méninas en 2005.
Lluis Barba fait du collage sur l'oeuvre avec Las Méninas After Velázquez en 2007.
Béni sois-tu, Diego Rodríguez de Silva y Velázquez d’avoir ouvert notre regard.