Jean Gabriel Cosculluela/Peindre se silence

Par Angèle Paoli
« Poésie d'un jour
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PEINDRE SE SILENCE

Les couleurs
Coulent
Un repentir
Peindre
Encore
Dans la tombée
Voir
Le mot
Pauvre
De voir
S’amuïr
Dans le regard
Echouer

Touchant
Les limites
Des couleurs
Vives
Ou plus sombres
Peindre
Se silence
Dans l’ignorance
Peindre
En pure perte
De la peinture
Pas
De peur
De la pure perte
Du défiguré
De ce pas
Nodal
Au cœur
Du manque
Du trou noir
Au cœur
Des couleurs
Voir
Le mot pauvre
De manque
Voir
Aveuglé
Au cœur
De la lumière

Garder
Sa voix
Gorgée
De silence
Avec lui
N’être rien
Que si peu de mots
Au bord
Des couleurs
Qui coulent

Il n’y a pas de fin
De la figure
Défigurée
De cette terre
De ces couleurs
Où le vide vient
Et vit

Il n’y a pas de fin
Seule
La lumière natale
D’un rien

1er-2–3 novembre 2007

Jean Gabriel Cosculluela *


* Ce texte inédit de Jean Gabriel Cosculluela (courtoisement transmis par son auteur) doit faire prochainement l'objet d'un livre singulier avec Gérard Serée, artiste, à paraître aux éditions Atelier Gestes et Traces.

Bio-bibliographie de Jean Gabriel Cosculluela = cliquer ICI.


Voir aussi :
- (sur Terres de femmes) Jean-Gabriel Cosculluela/À l’écart d’oubli.



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