L’article
Il est également intéressant de relever que le magazine market.ch a publié un article complet sur ce sujet lors de sa parution de décembre-janvier 2011. Si Newsweek aborde la crise au niveau de notre économie nationale (intégrant l’impact positif de l’intervention de la BNS), cet article apporte un éclairage macro que je trouve très intéressant et complémentaire.
Je remercie Madame Véronique Bühlmann, Responsable Gestion de Fortune Market.ch / IBCom, pour avoir transmis et autorisé b3b à publier son article accessible ci-dessous.
En octobre dernier, PricewaterhouseCoopers (PwC) a publié une enquête quantitative portant sur le Private Banking suisse. Cette « benchmark analysis » visait à « aider les institutions financières à interpréter correctement les signes des temps et à les utiliser de manière stratégique en tant qu’opportunités ». Sur la base des rapports annuels de 111 établissements, les auteurs ont analysé l’évolution de leur capacité bénéficiaire au travers de six indicateurs-clés, tels que les actifs sous gestion, les marges, le ratio d’exploitation (Cost/Income Ratio) ou encore le chiffre d’affaires par employé. Ils ont ensuite montré l’évolution de ces indicateurs en regroupant les établissements selon leur taille, leur région linguistique, leur modèle d’affaires et la nationalité de leur actionnaire principal. L’étude a porté sur quatre années, de 2006 à 2009, donc deux années exceptionnellement bonnes suivies de deux années exceptionnellement mauvaises, ce qui peut expliquer les conclusions très pessimistes des analystes. Qu’en disent les praticiens ? Pour le savoir, nous leur avons soumis un questionnaire basé sur les conclusions de PwC*. Leurs réponses reflètent la diversité du paysage du Private Banking suisse, totalement occultée par des moyennes qui ne reflètent qu’un bref instant de la longue tradition de la banque privée suisse.
Lire l’article market.ch (décembre – janvier 2011) de Véronique Bühlmann : Yes we can!