La course au plus gros catalogue bat son plein aux Etats-Unis. Même si Amazon reste le leader incontestable (plus de 775 000 ebooks disponibles aux dernières nouvelles), la concurrence est rude et Barnes&Noble ainsi que Kobo Books se pressent derrière le créateur du Kindle. Cependant, une fois le catalogue des grands éditeurs anglosaxons obtenus, il reste peu de moyens pour continuer d’agrandir son offre. Certains se lancent de la récupération d’oeuvres orphelines, une manière simple de gonfler un catalogue par un partenariat avec Google Books.
Kobo a préféré s’attaquer à une catégorie de contenus qui a tout à gagner avec le numérique, l’édition universitaire. Malheureusement, la majorité de ces textes sont au format PDF, un format banni du catalogue de Kobo jusqu’à présent. Car même si se sont 175 000 ebooks de 2000 éditeurs différents (Prentice-Hall, McGraw-Hill, Blackwell, Palgrave, The World Bank, Springer, Financial Times Press, Routledge, University of Cambridge, Yale, Wharton, Harvard Business School etc) qui viennent agrandir massivement la catalogue du distributeur, ils rompent la cohésion de son offre, jusque là composée d’ePub.
Le PDF n’est pas une réussite d’ergonomie sur plateforme mobile, et notamment sur smartphones. Reste à voir si Kobo va limiter l’utilisation de ces fichiers à l’iPad et à la lecture par l’intermédiaire de son application PC/Mac. De cette manière, le client ne fera pas les frais d’un format bien désagréable.
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