- La presse nous apprend que les miracles de la science pourront nous mener jusqu'à 160 ans, mais à quoi bon si l’on perd son emploi dès la quarantaine, quel est l’intérêt de vivre au chômage pendant 120 ans ?
- L’actrice américaine Jodie Foster présidera la soirée des Césars, en dépit du fait que j’apprécie cette artiste, n’avons nous pas assez de bons acteurs Français pour présenter nos Césars ? Les Américains nous font-ils l’honneur de présider leurs Oscars, Golden Globe… Y’en a marre de devoir regarder l’Amérique comme un modèle, la France existe et possède de nombreuses qualités, au point que le cinéma Hollywoodien fait de nombreux plagiats de nos succès cinématographiques, tu parles d’un modèle.
Je ne suis pas chauvin, mais je commence sérieusement à en avoir assez de voir les Français s’évertuer à mépriser leurs artistes et leurs créations au profit d’artistes qui se distinguent au Box Office.
Allez, reprenons notre revue de presse :
- Monsieur Fillon, champion de la langue de bois nous parle des otages en Afghanistan, des « discussions très avancées » pour libérer Hervé Guesquière et Stéphane Taponier, discussions ? Avec les Talibans ? Il paraitrait qu’une cassette vidéo des otages aurait été communiquée au gouvernement Français, la famille aurait appris son existence dans la presse, ahurissant non ? Et qui sincèrement peut discuter avec les talibans qui ne sont pas réputés pour être des diplomates et qui règlent leurs problèmes à coups de couteau ou de fusil. Je ne saurais trop vous conseiller de visionner les « Les Cerfs-Volants de Kaboul » (film de marc Foster 2008) tiré du roman de Khaled Hosseini (2003) pour avoir une véritable idée à qui l’on a à faire. - Et d’ici 2050, selon un rapport des économistes de la Banque HSBC, la France perdra trois places sur le rang des grandes puissances économiques, ce qui n’est pas pour m’étonner, et comme par hasard celles qui s’en sortiront le mieux seront les nations qui auront axées leur développement sur l’éducation et le développement économique. Nous aurons devant nous : Brésil, Mexique, Angleterre, Allemagne, Japon, Inde, USA, Chine. Tout en sachant cela, le Président des Français ne fait toujours pas d’efforts vers l’éducation et la culture, c’est très, mais alors très décevant, mais c’est la vie. - Médiator, si je t'attrappe je te mords : médicament pour les diabétiques, provoquant des dysfonctionnements cardiaques allant jusqu’à l’infarctus, les fabricants semblaient parfaitement au courant des effets nocifs de cette molécule sur les patients et pourtant, ils ont préféré rendre les gens malades pour rentabiliser leurs recherches et engranger des millions d’euros de bénéfices avec de nombreuses complicités, et ce n’est, semble-t-il, pas le seul médicament de ce type encore sur le marché.Si l’on enquêtait honnêtement sur les médicaments en vente concernant des pathologies courantes, ce qui a été fait par des journalistes intègres, on est, et l’on serait étonné de la dangerosité de ceux-ci, c’est le cas de certains produits vendus pour lutter contre le cholestérol, des associations de consommateurs tentent, tant bien que mal, de se battre pour faire valoir leurs droits de victimes auprès des laboratoires responsables de leur état après avoir utilisé ces médicaments qui ont atteint d’autres organes en détruisant des fonctions motrices et handicapant certains patients de manière permanente. Les collusions entre Labos-Médecins-État sont tellement énormes, que l’on ne peut rien faire pour lutter contre cette forteresse imprenable, c’est un peu comme la chaine alimentaire si l’on touche un maillon, c’est tout le système qui s’écroule.
De leur coté, les médecins ignorent le plus souvent les effets des médicaments qu’ils prescrivent mais obtiennent, semble-t-il, des avantages en nature de la part des labos dès qu’ils prescrivent tel type de médicament plutôt qu’un autre, ce sont (pas tous heureusement) des apothicaires des laboratoires qui rentabilisent un cabinet en agissant de la sorte, car pour connaître les effets des produits, il faut les expérimenter sur soi, mais chaque être étant différent, sa réaction au produit peut donc varier d’un sujet à l’autre, il est donc impossible au médecin de connaître l’effet qu’aura telle ou telle autre molécule sur son patient.Quand les patients comprendront-ils que les médicaments ne sont pas des « smarties » que l‘on avale sans risque et que les médecins n’ont pas la science infuse, la preuve, combien sont-ils en France à avoir prescrit le Médiator à leurs patients tout en étant persuadés de bien prescrire ? Et les médecins coupables de prescrire par ignorance l'hormone de croisssance à des enfants en les poussant inexorablement dans les bras de la mort et dans des souffrances atroces. Des apprentis sorciers irresponsables...
Combien de fois mon père cardiaque a-t-il pointé du doigt les incohérences des prescriptions médicales de son cardiologue qui lui donnait des médicaments contradictoires. Les médecins n’arrivent plus à suivre l’actualité des médicaments qui sortent et qui garantissent systématiquement les meilleurs résultats, les praticiens sont souvent dépassés et les patients, de plus en plus nombreux.
Chaque molécule chimique synthétique a des effets sur l’individu, et si parfois elle soigne une pathologie avec succès, elle en réveille souvent une autre qui était inconnue au patient jusqu’alors.
La communication autour des médicaments a été si bien faite depuis les 50 dernières années, que les gens malades sont persuadés que l’ingestion d’une gélule sera la réponse à leurs maux. Les grands fumeurs croient naïvement que le patch où je ne sais quelle autre molécule sera la réponse à leur addiction, mais la guérison est essentiellement liée au mental, à cette force qui peut soulever les montagnes. Si le patient est faible, désorienté, désespéré ou déstabilisé à un moment où celui-ci commence sa lutte pour la désintoxication, il ne pourra guérir son addiction et nul ne pourra l’aider malgré les patchs de nicotine qui ne sont qu’un support à sa propre guérison.Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre de médicaments, mais qu’il faut savoir les utiliser avec sagesse et intelligence. Cela n’enlève rien aux crimes des labos fabricants qui empoissonnent les utilisateurs tout en étant parfaitement au courant des défauts et des dangers encourus par les patients.
Et avec tout ça, nous vivons une époque formidable…