Ce soir, M6 diffuse une émission intitulée « Zéro de conduite », nous interpellant sur notre comportement au volant. Voilà un sujet intéressant ! Alors que la France est passée sous la barre des 4000 morts sur la route, l’incivilité au volant est depuis les années Chirac une réelle préoccupation injustement impopulaire. Les contrôles de police se sont renforcés, le permis à point a été instauré, les sanctions ont été revues à la hausse, les radars automatiques ont fleuri sur le bord des routes, l’épreuve du permis a été réformé ! Pourtant, il reste encore beaucoup à faire : par exemple, des mises à niveau pourraient devenir obligatoires afin de connaître les nouvelles signalisations, un nouvel examen pourrait être mis en place à partir d’un certain âge, des stages de conduite pourraient se multiplier pour apprendre à conduire en conditions difficiles (neige, verglas,…). Et puis sur certains axes, les routes pourraient aussi être modifiées (exemple : moins de priorités à droite !). Bref, il reste une marge de manœuvre pour améliorer notre sécurité. 4000 morts est encourageant, mais c’est 4000 morts de trop.
Pour ma part, il m’a fallu 2 examens pour obtenir mon permis de conduire en décembre 1998. Je n’ai jusqu’à maintenant jamais eu d’accidents responsables, et tous mes points sont encore sur ce permis ! Pourtant, je crois qu’une conduite irréprochable est impossible : d’où la reforme récente du permis qui permet une récupération plus rapide des points en cas de petite infraction. Qu’elle est difficile la cohabitation voitures, camions, motos, vélos et piétons ! L’idéal serait qu’il y ait une voie pour chacun mais on comprend aisément l’utopie de cette situation : il faudrait détruire puis reconstruire toutes les villes ! On s’en remet donc à notre comportement. « La route se partage » m’a enseigné mon père. Si tous les conducteurs avaient cette phrase en tête, il y aurait sans doute moins d’incivilité. Fait inquiétant : les délits de fuite sont de plus en plus nombreux. Les gens assument de moins en moins leurs fautes. C’est scandaleux et malheureusement le reflet d’une société où la notion de « responsabilité » est en crise.