Supérieure en poids et qualité, un slogan pour Martine Aubry ?
Le gouvernement algérien a décidé samedi de supprimer temporairement certaines taxes sur le sucre et l'huile alimentaire, dans l'espoir d'enrayer la hausse des prix et les manifestations dans plusieurs villes d'Algérie. Le gouvernement fait savoir, rapporte l’express.fr, que ces exonérations temporaires et exceptionnelles de droits de douanes, de TVA et d'IBS, sur le sucre roux et sur les huiles alimentaires représentent un total de charge de 41% qui vient en déduction des prix de revient ». Ces mesures resteraient en vigueur jusqu’au 31 août 2011… sans doute un début, qui pour l’instant ne convainc pas évidemment : un retraité de 65 ans nommé Abdallah Chiboud vivant à l’Est d’Alger, aurait déclaré que «la tension reste vive. Les gens ont peur. Dans mon quartier, ce matin, il n’y avait pas de pain ni de lait, rien ».
Mais, « who cares ? » : en ce début de semaine, des « experts et responsables de pays africains, spécialisés dans le développement des énergies renouvelables » se sont réunis « à l’hôtel Hilton d’Alger » à l’initiative de la Commission africaine de l’énergie. Elmoudjahid.com évoque dans ce contexte le projet de gazoduc transsaharien (TGSP), « d’une capacité de 25 milliards de mètres cubes/an et devant relier le Nigéria à l’Algérie ». Ce projet permettrait de :
1 : réduire les volumes de gaz torchés – une bonne nouvelle pour les associations environnementales et accessoirement, l’environnement lui-même et avant tout, les hommes qui s’intoxiquent malgré eux.
2 : mettre à la disposition de millions d’Africains habitant les zones traversées l’énergie nécessaire à leur développement et de générer d’importants revenus par l’exportation du gaz vers l’Europe.Tout va bien dans le meilleur des mondes !