C'est en évoquant ce sujet avec un ami hier soir via skype que j'ai senti l'antidote monter dans mon petit cerveau : la femme ! Ne riez surtout pas, je suis très sérieux. En cherchant constamment à séduire et à aimer une femme l'homme est invité à sortir des sentiers battus de ses propres automatismes. Pour répondre à la question millénaire du sexe masculin historisé par Freud - "Mais que veulent-elles ?" - chaque homme n'est-il pas entraîné vers la découverte de l'inconnu pour y puiser des ressources sans cesse nouvelles pour surprendre celle que son coeur a choisie ? La femme n'attend-elle pas l'homme là où il ne l'imagine pas ?
Et s'il s'avérait que la délicatesse de dieu avait permis au descendant d'Adam de s'écarter des chemins de l'abus en orientant ses pas mystérieusement vers ceux de sa bien-aimée qui se cache sans cesse au détour d'un croisement ? Laissant traîner un cheveu, laissant paraître une joue, un nez, un pieds ou une main, au coin d'un mur nouveau, une pointe d'espièglerie au visage.
Les yeux d'une femme posés sur un homme n'érigent-ils pas un puissant garde-fou contre tout réflexe d'exagération d'un type et d'un caractère sur ses faits et gestes quotidiens ?