Aucune donnée sérieuse de l’impact du piratage sur les livres

Par Benard

Rien de rien, rien de rien du tout…

Rédigé parClément S.

Les DRM sont morts. Ce n'est qu'une question de temps, mais la chose est inéluctable. Déjà en France, les éditeurs migrent : le Diable Vauvert est le dernier en date, mais Bragelonne l'avait précédé, et bien avant eux, Publie.net propose des ebooks dépourvus de DRM.

Le tout, au grand dam d'Adobe, qui empoche de belles sommes, d'un côté en vendant des outils pour créer des DRM dans les fichiers, de l'autre en vendant aux fabricants de lecteurs ebook ou développeurs d'applications, afin qu'ils puissent lire des ePub DRMisés. Dans tous les cas, ce n'est plus qu'une question de temps. Allez, parions : fin 2011, le mouvement sera massif vers des fichiers vendus sans verrous.

Le piratage, aucune donnée

Pour Brian O'Leary, interrogépar Radar O'Reilly, l'incidence du piratage de livres sur l'édition est encore absolument impalpable. «Aucune des perspectives n’est fondée sur des données solides», que ce soit pour dire que le piratage tuera l'édition ou lui cause déjà du tort.

Le fondateur de Magellan Media revient sur une étude menée avec O'Reilly, voilà deux ans. Celle-ci démontrait que les ventes de livres piratés avaient augmenté. C'était une époque ancienne et lointaine : le marché de l'ebook était quasiment inexistant. Mais cette étude ciblait les ouvrages de O'Reilly, particulièrement spécialisés, et ne valait donc pas pour l'édition dans son intégralité.

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http://www.actualitte.com/actualite/23621-drm-oeuvres-editeur-ebooks-resultat.htm