Le sujet était abordé dans un précédent article, les réseaux de P2P sont de moins en moins
utilisés au détriment de solutions de téléchargements pour lesquelles Hadopi ne peut
rien faire : ni techniquement, ni légalement !
Les « pirates » l’auront bien compris et les chiffres publiés par l’organisme de statistiques ComScore le démontrent : plus de 7 millions d’internautes aurait utilisé le service de téléchargement
MégaUpload, uniquement pour le mois de Novembre 2010.
Ce changement de comportement des internautes français est directement lié, selon Numérama,
à l’adoption par le gouvernement de la loi Hadopi. Comme indiqué par le graphique ci-dessous, la fréquentation de ce site se situait aux alentours des 350 000 utilisateurs. Et depuis le vote de cette loi, le nombre d’utilisateurs a explosé et ne cesse de croitre.
En effet, la traque sur les réseaux peer-to-peer des internautes téléchargeant illégalement
permet à la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la protection des Droits
sur Internet (Hadopi) d’identifier les adresses IPs par le biais des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet). Il s’ensuit donc l’envoi de mails d’avertissement et en cas de récidive, l’envoi d’un courrier recommandé et enfin la suspension de leur ligne Internet.
Or, avec les hébergeurs de fichiers comme MégaUpload, l’identification des pirates ne peut
être réaliser. On imagine aisément les difficultés que rencontrerait les ayants-droits, TMG ou Hadopi
pour faire pression sur les hébergeurs tels que MégaUpload, RapidShare et autres, qui sont pour
la grande majorité localisés à l’étranger.