Pour une meilleure qualité de l'air au bureau comme à la maison

Publié le 11 janvier 2011 par Lr17001

Sachant que notre mode de vie urbain nous conduit à passer la grande majorité du temps – jusqu’à 90 % – dans des espaces clos, il apparaît donc essentiel de chercher à éliminer les substances polluantes présentes dans notre air intérieur.
Cette pollution peut provenir de différentes sources : appareils de chauffage et de cuisson, tabagisme, produits d’entretien, matériaux de construction, de décoration et d’ameublement…se répartissant entre contaminants biologiques (virus, bactéries, moisissures, allergènes…) et physicochimiques (particules, monoxyde de carbone, composés organiques volatils -les « fameux »COV- ou semi volatils)
Les contaminants les plus fréquents sont les COV, on en dénombre entre 50 et 300 dans une maison : benzène, toluène, xylène …. Ils ne sont pas dangereux en soit, mais vu qu’ils sont présents dans notre quotidien, même en petites quantités, ils s’accumulent dans notre organisme et peuvent avoir des effets notables sur la santé : gêne respiratoire, allergies, irritation des yeux, somnolence...
Le bon sens consistera, dans un premier temps, à limiter ces sources de polluants afin de diminuer la concentration de ces derniers dans l’air intérieur, et à aérer et ventiler correctement les locaux.
Une fois ces gestes de base appliqués, il est alors envisageable de déployer d'autres mesures pour contribuer à l’épuration de l’air intérieur.
Parmi les solutions existantes, l’une fréquemment évoquée dans les médias porte sur l’utilisation des vertus « dépolluantes » de certaines plantes.
Le spathiphyllum, est très efficace sur de nombreux COV. Pour une dépollution performante, il est judicieux de conjuguer les actions de différentes plantes telles que l’aloe véra et le philodendron qui éliminent respectivement 90% et 86 % du formaldéhyde. Le philodendron élimine aussi le pentachlorophénol.
L’azalée élimine quant à elle l’ammoniaque, le chrysanthème agit sur le trichloréthylène, le chlophytum sur le monoxyde de carbone, le lierre sur le benzène. L’efficacité maximum obtenue par une plante est de 10 M2.
En laboratoire, sous des conditions contrôlées, certains végétaux ont montré leur capacité à éliminer des polluants gazeux présents dans l’air intérieur, mais à ce jour, trop peu d’expérimentations ont été menées dans des conditions réelles pour démontrer l’efficacité des plantes seules pour épurer l’air intérieur à l’échelle d’une pièce, d'une chambre ou d'un bureau.
Alors n'oubliez pas d'aérer chaque jour votre intérieur, ces plantes dépolluantes pourront toujours donner à votre intérieur un aspect décoratif et verdoyant le rendant illico plus chaleureux.