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Simaro Masiya appelle les musiciens congolais à offrir au public des oeuvres qui ne blessent pas la pudeur, que l’on peut suivre en famille en toute sérénité, sans la moindre gêne.L’an 2010 se sera terminé sur une sorte de conflit entre les musiciens et les mélomanes principalement des chefs de familles, ceux-ci reprochant à ceux-là le caractère immoral de certaines de leurs oeuvres musicales, lesquelles blessent la moralité.
De son côté, la Commission de censure de chansons et spectacles s’est évertuée à justifier son rôle dans la société. Pour quels résultats ? Des membres de la société civile, voire des artistes eux-mêmes, ont cru devoir monter au créneau.
C’est le cas du « Poète » Lutumba Simaro Masiya à la lecture de la production musicale de l’an 2010. Pour l’année qui vient de commencer, le numéro 1 de l’orchestre Bana Ok recommande donc une année marquée du sceau de la moralité et du respect de Dieu.
« Plaçons l’Eternel au centre de nos actions et de notre travail », recommande « le Poète » à toute la corporation musicale congolaise.
Dans cette optique, Simaro Masiya appelle les musiciens congolais à offrir au public des oeuvres qui ne blessent pas la pudeur, que l’on peut suivre en famille en toute sérénité, sans la moindre gêne. Mais, aussi qui exaltent les valeurs morales.