David Pasquiet: une folie de chocolat chaque jour

Publié le 10 janvier 2011 par Danielle
REVUE DE PRESSE -«Quand il a repris la boutique à Crans-Montana il y a cinq ans, lisait-on récemment dans 24Heures, David Pasquiet n’avait produit en tout et pour tout qu’un seul lapin de Pâques en chocolat. Aujourd’hui, ce Français de 41 ans, originaire de Poitou-Charentes, distribue ses créations dans ses boutiques L’Instant Chocolat de Crans-Montana et de Sion, à Montreux (C’est Chocolat) et à Lausanne (L’Epicerie de Chailly). Pour couronner le tout, il est expert au concours des chocolatiers, qui aura lieu ce mois encore. Pas mal, non?»

Le 4 janvier dernier, le quotidien 24 Heures publie une magnifique page en couleur sur David Pasquiet, qu’à Crans-Montana il n’est plus besoin de présenter… Sur les photos, on voit un mannequin paré de bijoux en chocolat, mannequin que les visiteurs du magasin ont eu l’occasion de voir; à côté, on reconnaît David qui réalise une chaussure avec du chocolat du Venezuela (grand cru 65%) qu’il coule dans le moule en plastique; c’est avec du beurre de cacao coloré en rouge, giclé au pistolet, que la chaussure semble se transformer en velours. Une cinquième photo nous montre Gaëlle Emery, la seconde de David Pasquiet, qui décore un bonbon ganache lait, coulis de framboises et truffe blanche (vous aussi cela vous fait saliver?)


A l’origine, poursuit le journaliste, David est cuisinier et a pas mal bourlingué pour son travail, jusqu’en Suisse. C’est d’ailleurs là qu’il a rencontré son épouse. En 2005, il cherche un restaurant et reprend... une nougaterie à Crans-Montana. Et de raconter comment le nougat, il en a eu par-dessus la tête, et qu’il se tourne vers le chocolat. Il travaille au labo, sa femme à la boutique.
«La première année, mon fournisseur m’a proposé un contrat pour une tonne de chocolat annuelle. Je lui ai dit qu’il était fou. Aujourd’hui, j’en fais dix fois plus.»

Pas question de voir plus grand, confie David à 24 Heures: «J’y perdrais mon âme d’artisan.»
«J’ai un tiroir à idées, et il faut que ça change souvent. Mais j’ai deux avantages: je n’ai pas été formaté par un apprentissage de chocolatier et ma formation de cuisinier me donne la connaissance des produits.»

On s’en doute: pendant les fêtes les gens se font des plaisirs sans compter. Et le chocolatier d’avouer que cette année, ça marche encore plus fort.
Mais pas le temps de se reposer, conclut le journaliste, il faut déjà penser à la Saint-Valentin, puis à Pâques. Et l’été, à Crans, les touristes arabes s’arrachent les plaques de David par centaines.
Source: 24 heures, «Une folie de chocolat chaque jour», paru le 4 janvier 2011. Reportage signé par Jean-Paul Guinnard et David Moginier.
Le site internet de L’Instant Chocolat où voir de belles images de ses créations, par ici.