« Je l'envisage, parce que très sincèrement je ne vois personne aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn qui puisse être véritablement le candidat de l'alternative, donc j'y réfléchis et sérieusement », a-t-déclaré sur LCI, interrogé sur une éventuelle candidature en 2012. Sa décision sera prise « avant l'automne ». Il ajoute : « Je pense que la gauche peut gagner mais risque de décevoir, ce que je ne souhaite, et je voudrais la mettre au niveau, à la hauteur des défis ».
Le sénateur de Belfort écarte un soutien à Jean-Luc Mélenchon qui pourrait être le candidat du Front de gauche. A la différence de leader du Parti de gauche, qui « cherche à constituer un pôle de radicalité à gauche », l’ancien ministre veut s'adresser « à tous les Français ». Pour Jean-Pierre Chevènement, « ce qui est nécessaire à la France c'est un candidat qui soit l'homme de la Nation ».
Source : Public Sénat
Aujourd'hui nous n'attendons pas Jean-Pierre Chevènement, cependant n'oublions pas qu'en 2002 ce dernier a été un candidat redoutable. En effet, il a réussi à atteindre le score de 5,33 % en tapant autant sur Jospin que Chirac dans ses meetings.
Pour ma part, je ne pense pas qu'une multitude de candidats à gauche soit une bonne chose surtout avec la monté de l'extrême droite légitimé par la politique de Sarkozy. Je ne souhaites pas revivre 2002 avec le FN à la place de la gauche au deuxième tour des présidentielles.
Pour moi l'idéal est trois candidats à gauche :
- un candidat d'Europe-Ecologie
- un candidat du Front de Gauche élargie (PCF, Front de Gauche, NPA, LO)
- un candidat du Parti Socialiste