J'étais couché dans l'herbe - tapis vert - humide,
Et ma tête baignait, ce matin estival,
Dans les gouttes perlées de la rosée timide.
Je sommeillais alors comme un dormeur du val...
Aussi dans mon sommeil je percevais ta voix
Dire des choses blanches, pures et sereines;
Des choses limpides et claires à la fois
Semblables aux odes chantées par les sirènes.
Là, je sentais ta main passer dans mon frisage...
Là, je sentais ta main glisser sur mon visage,
Redessiner mes traits, faire frémir ma peau.
Tes tendres caresses berçaient tout mon repo*...
Ô! Je sentais tout l'amour que mon coeur contient:
Ainsi il ne battait plus que pour être tien!