Rester en vie !
En santé comme en d'autres domaines:
Nos représentants élus DEVRAIENT NOUS PROTÉGER contre l'appétit des industriels... mais ils préfèrent se remplir les poches !
jan
9
2011
Par suzanne
Vous vous en doutez, on trouve toujours pire ailleurs… ça peut être un moyen de se consoler et aider à traverser les épreuves.
La femme battue se dira qu’il y a des maris pires que le sien…
Celui qui n’arrive pas à boucler son budget mensuel pensera aux sans-abris en se disant qu’au moins, il a un toit pour dormir…
Tous les jours où je fais quelques recherches sur le monde de la «maladie» je trouve des articles à l’internationale à la lecture desquels, on pourrait se consoler, à voir ce qui se passe ailleurs. Et souvent dans ce domaine précis comme dans bien d’autres, les canadiens se perçoivent en meilleure situation que de nombreux autres pays, aussi industrialisés soient-ils.
Je vous copie un article paru récemment sur TF1 News (France)
«Pas de cocaïne… pendant le service» demande le directeur d’un hôpital [en Italie]
Le directeur d’un hôpital des Pouilles, qui avait demandé dans une circulaire à son personnel de ne pas sniffer de cocaïne durant ses heures de service, encourt des sanctions disciplinaires.
Cette invitation avait été adressée aux médecins et aux infirmiers à la suite de plusieurs dénonciations anonymes envoyées au directeur de l’hôpital de Santa Catarina Novella di Galatina, près de Lecce. Informée de l’existence de cette circulaire, la direction des affaires sociales de la province de Lecce a ouvert une enquête interne et saisi le parquet.
D’éventuelles sanctions disciplinaires contre l’auteur de la circulaire, Giuseppe Di Maria, accusé d’avoir choisi une voie « peu opportune » pour dénoncer l’usage de cocaïne dans son établissement, sont à l’étude, a indiqué le directeur des affaires sociales, Guido Scoditti. « Il était nécessaire que j’envoie ce dossier au parquet, parce qu’un fait de ce genre, qui au cas où il serait avéré serait d’une gravité inimaginable, implique la commission de délits« , a-t-il affirmé. « En ce qui concerne le directeur de l’hôpital, il a certainement fait une erreur, il n’aurait pas dû faire cette circulaire, mais m’informer directement. La consommation présumée de cocaïne en milieu hospitalier ne devait certainement pas être gérée de cette façon« , s’est-il étonné.
Les erreurs médicales et la gestion calamiteuse de certaines structures de santé dans le sud de la péninsule font régulièrement la Une des pages « faits divers » de la presse italienne: népotisme, corruption, incompétence et trafic en tous genres font que nombre de méridionaux préfèrent venir se faire soigner dans les hôpitaux du nord du pays.
Qu’est-ce qui vous choque le plus ? est-ce le fait que des médecins sniffent de la coke ou bien le fait que celui qu’on vilipende c’est précisément celui qui tentait de faire cesser cette pratique dangereuse ?
Décidément dénoncer n’est pas de tout repos. «Mieux vaut sniffer !» diront les cyniques.
Of course… ça n’arrive jamais chez nous, ni la snif de coke, ni la corruption ou la sur-médication. Chez nous on peut se consoler: attendre 36 heures aux urgences… c’t’un pet à côté de toutes ces histoires à dormir debout non ? Mouais. Si vous voulez.
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- TF1 NEWS - Pas de cocaïne... pendant le service, demande le directeur d'un hôpital – 11 décembre 2010
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-12/pas-de-cocaine-pendant-le-service-demande-le-directeur-d-un-hopital-6183941.html