On ne le répètera jamais assez, personne n’avait vu les Giants en série en début de saison et encore moins en finale de la NFC.
On pensait bien qu’ils allaient imploser sous la férule de Soup Nazi Coughlin mais finalement, l’auguste vieux calisse à pris des cours de sourire et de bonne humeur et la soupe a pris autrement. Après un départ laborieux, les Giants se sont ressaisis pour finir avec une fiche de 10-6 et le deuxième rang de la NFC Est...
Les Packers pour leur part ont connu une saison de rêve avec Brett « Peter King’s sex puppet » Favre. Alors que tous les observateurs prévoyaient que Green Bay ne pouvait faire long feu avec seulement une attaque aérienne, la troupe de Mike McCarthy a sorti un lapin de son chapeau en la personne de Ryan Grant. Ce qui devait arriver arriva, les Packers devenaient une bien meilleure équipe avec un jeu au sol digne de ce nom.
À L’ATTAQUE : Pour ce qui est du jeu au sol, les deux équipes présentent une unité franchement solide. Brandon Jacobs et Ahman Bradshaw font du très bon travail. On parle ici de profondeur et de complémentarité. La ligne des Giants fait aussi du très bon travail. Les Shaun O’hara, Rich Seubert et David Diehl sont franchement top notch et l’absence de Luke Petitgout ne s’est pas trop faite sentir (à part au chapître des offsides, il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup moins). On peut peut-être donner un petit edge aux Giants parce que les Packers ont moins de profondeur en ce qui a trait aux RBs.
Pour ce qui est du jeu aérien, on doit donner un net avantage aux Packers. Brett Favre est sublime en plus d’avoir beaucoup de plaisir, un plaisir qui semble contagieux. Mettons que Eli a l’air d’avoir moins de fun.
Les receveurs des Packers sont également supérieurs à ceux du Grand Bleu. Donald Driver, Greg Jennings, James Jones, Donald Lee et même Bubba Franks clenchent facilement les Plaxico Burlesque, Amani Toomer et le reste. On doit souligner l’absence de Jeremy Shockey comme un upgrade. Ça fait du bien de pas voir sa grosse tignasse pleine de tatous gueulant des borborygmes sur les lignes de côtés. Les Giants et Eli sont bien meilleurs sans lui, point à la ligne.
Avantage global aux Packers qui ont présenté la deuxième meilleure attaque de la ligue cette saison.
EN DÉFENSIVE : On parle ici de deux bonnes défensives mais pas nécessairement au même niveau. Les Giants sont excellents pour mettre de la pression sur les quarts adverses mais ils auront de la difficulté à le faire cette fois-ci. Michael Strahan va se river le nez sur Mark Tauscher, lui qui a mis Patrick Kerney dans sa tite poche la semaine dernière. La tertiaire des Giants est franchement so-so même si ç'a pas trop paru la semaine passée grâce au jeu très ordinaire des Cowboys. Cette fois-ci Corey Webster et Aaron Ross vont trouver le temps long.
Les Packers ont excellé cette saison en défensive, présentant la 11ième meilleur défensive mais aussi la plus jeune unité de la ligne. La tertiaire est excellent avec Charles Woodson, Al Harris et Atari Bigby. On parle ici de solides cogneurs qui devraient pouvoir s’amuser contre Buress (qui joue blessé) et Toomer qui n’aime pas plus que ça se faire brasser. On va voir beaucoup de man-to-man coverage de la part des Packers, ce qui devrait les avantager vu le manque vitesse des receveurs new-yorkais. C’est par la course que les Giants peuvent espérer remporter le match mais dans ce cas-ci, ils devront composer avec Nick Barnett et AJ Hawk qui sont aussi très solides. On donne encore l’avantage aux Packers
LES IMPONDÉRABLES : Les Giants sont la meilleure équipe à l’étranger. Ils sont à la recherche d’une 10ième victoire d’affilées sur les terrains adverses mais sur la patinoire des Packers, ce sera très difficile. Et comme Richard Labbé nous l’a rappelé très pertinemment cette semaine, il paraît qu'il est très difficile de gagner à Green Bay en série. D’autant plus que les Packers n’ont jamais perdu en série contre les Giants.
Pour toutes ces raisons et parce qu’on ne veut rien savoir d’une finale Giants-Patriots, nous y allons avec les Packers all the way comme dirait Pierre Lambert.
NY GIANTS 20 PACKERS 38
Dimanche 20 janvier, 18h30 sur FOX