4ème de couv' :
Laura Ayars et David Baskin, l'ancienne top model devenue femme d'affaires et la superstar de l'équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux !
Mais, en pleine lune de miel, la tragédie frappe.
David part nager et disparaît.
Sans un adieu...
Accident ? Meurtre ? Suicide ? Laura se lance dans l'enquête et découvre bientôt des secrets vieux de trente ans, que ses proches ont tout fait pour enfouir...
Mensonges, trahisons, jalousies, meurtres... Quand le passé menance de ressurgir, un tueur tapi dans l'ombre est prêt à tout pour empêcher la vérité d'éclater.
Mon avis :
460 pages. Roman écrit en 1990 et publié vingt ans plus tard.
Une fois n'est pas coutume : je commencerai cette chronique en citant les premières lignes de l'avant-propos :
"OK, si vous n'avez encore rien lu de moi, arrêtez tout de suite. Rendez ce livre. Prenez-en un autre. Ce n'est pas grave. J'attendrai."
Audacieux ! Et tellement efficace ! Quel lecteur curieux ne transgresserait pas cet interdit ? Il est rusé, cet Harlan...
Au risque de me répéter, je pense qu'Harlan Coben est un écrivain à classer parmi les grands de l'écriture contemporaine. Il mène ses intrigues en nous concédant quelques indices, infimes détails d'une histoire complexe. A trente pages de la fin, le lecteur pense résolument avoir connaissance de toute l'affaire quand tout est remis en cause. Ce livre est brillant dans sa construction car le lecteur est une fois de plus dupé. Bref, j'ai adoré.
A cet effet, il est même amusant d'apprendre qu'il figure le premier livre écrit par Harlan Coben. Sans doute influencé par cette nouvelle, j'y ai relevé non pas des maladresses mais des tics de jeune auteur. Le style d'Harlan Coben _ qui a peut-être un peu évolué depuis _ n'est pas sans rappeler celui de Guillaume Musso dans ses premiers écrits. Cette affirmation, surprenante, ne constituera, bien évidemment, qu'un avis purement personnel...!
Considérez donc Laura et David, ce couple qui a tout pour réussir et pour cause, ils ont réussi individuellement. Le monde entier chérit cette union, exceptée une personne... Mary : la maman de Laura.
Pour la fuir, elle s'envole avec David pour l'Australie dans le cadre de leur lune de miel. Femme d'affaires mondialement connue, Laura a accepté un rendez-vous d'affaires et surtout, David a accepté qu'elle s'y rende alors qu'il aurait pu légitimement réclamer de ne pas la quitter durant cette période ! Lui avait, de toute façon, d'autres occupations. Et ce sont ces occupations qui sont le point de départ de Sans un adieu.
Dans la mise en place de l'intrigue, Harlan Coben fait, à plusieurs reprises, référence à une tragédie s'étant déroulée en 1960, ayant entraîné la mort d'un certain Sinclair Baskin, le père de David...
Au retour à l'hôtel, Laura découvre dans sa chambre un mot écrit par David :
"Laura, je vais piquer une tête dans l'océan. Je n'en ai pas pour longtemps. Je t'aimerai toujours. Ne l'oublie pas."
Laura ne reverra plus son mari...
Que s'est-il passé en Australie ? Quelles étaient les occupations de David ? Pourquoi Mary ne voulait-elle pas de cette union ? Que s'est-il passé aux Etats-Unis, en 1960 ? Se pourrait-il que les deux affaires soient liées ? Et si oui, se pourrait-il qu'il y ait des protagonistes communs, à trente ans d'écart ? Mes amis, vous ne le saurez qu'en lisant Sans un adieu. Sachez néanmoins que la 4ème de couv' n'exagère pas lorsqu'elle évoque les mensonges, les non-dits, les trahisons et les secrets de famille. Ce roman, je ne vous en conseille pas la lecture, je vous la recommande vivement.
Découvrez d'autres avis sur ce roman en allant consulter les billets de Lili, Nicole et Pierre-André, Gwenliliso, Christelle (qui l'a lu en VO, excusez du peu !), Céline (de noscoupsdecoeur)...
Ma note : 4.5 / 5.
Ce livre est donc le 1er que je parcours cette année. Il fait suite à la lecture d'une nouvelle de Stephen King, un tour sur le bolid', le 39ème livre de 2010.