Mis en ligne le 09/01/2011
La maison d’édition Les Aventurêves est née d’un projet familial. En se lançant dans l’aventure, les acteurs de celui-ci ne s’attendaient pas à un tel engouement.
La maison d’édition Les Aventurêves rappelle la phrase deMark Twain:“Ils ne savaient que c’était impossible, alors, ils l’ont fait.”A vrai dire, à part Carole Bonnet, auteure de romans pour enfants (entre autres) et âme du projet, aucun associé de la société n’avait d’expérience dans l’édition en se lançant dans l’aventure, il y a tout juste un an. Pourtant, ces personnalités du monde économique y croient. Alain Blaes est l’un d’eux : “Au départ, j’avais été consulté par Carole Bonnet et son mari, Eric Cluny, en ma qualité de coach d’entreprise. J’ai été contaminé par leur conviction et séduit par la nature visionnaire d’Eric, et je mesure aujourd’hui la qualité et l’originalité du concept.”
Tout a commencé avec un rêve, celui de Carole Bonnet : (re)donner aux enfants le goût de lire. Les circonstances de la vie lui ont permis, à un moment, de consacrer du temps à sa passion pour l’écriture. Le mari, Eric Cluny (photo), est l’autre pilier, le commercial visionnaire. Le premier livre a été édité aux éditions Volpilière (Paris).“Dès sa sortie, en octobre 2009, il a été vendu à 3 000 exemplaires enBelgique“, raconte Alain Blaes.“Mais le concept tel qu’il était imaginé par Carole et Eric était plus complexe et riche qu’un projet strictement littéraire. La nature multidisciplinaire de celui-ci prescrivait une gestion qui n’était pas de la compétence d’une maison d’édition traditionnelle. Qu’à cela ne tienne ! La foi déplace des montagnes “Eric Cluny a pris son bâton de pèlerin pour séduire des partenaires et convaincre directement des libraires et centrales d’achats, comme Carrefour, qu’ils ne pouvaient rater Les Aventurêves.“Nous avons réussi à placer 15 000 exemplaires en Belgique”, se réjouit-il,“dont 7 000 ont déjà été vendus. C’est exceptionnel quand on sait qu’un best-seller, en Belgique, c’est 5 000″. C’est en tout cas 1 000 de plus que les prévisions d’un business plan pourtant qualifié d’optimiste.
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http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/article/634564/du-reve-a-l-edition.html