Pour continuer ce bilan, voici une sélection non exhaustive des scènes qui m’ont marqué cette année au cinéma. Une idée empruntée à mon cher comparse bloggeur, mister FreddyK.
Terreur
- La scène de la cave dans The Road.
- Stanley Tucci dans The Lovely Bones.
- La scène de la cuisine dans Paranormal Activity 2.
- Le final de Black Death, totalement glaçant.
- La scène du serpent dans Buried.
- La scène du pantin dans The Hole.
- Le massacre de spring break dans Piranha 3D.
- L’entrée dans l’asile au début de Shutter Island.
Emotion
- La scène de la décharge dans Toy Story 3, épique puis furieusement émouvante.
- Le final de The Road.
- La mort de Rachel Weisz dans Agora.
- L’ouverture d’Harry Potter 7, lorsqu’Hermione est obligée d’effacer la mémoire de ses parents.
- La « naissance » du pneu Robert dans Rubber.
- La dernière scène de The Social Network.
- La mort de Big Daddy dans Kick Ass, et dans un autre registre, la mort de Mark Strong dans le même film.
- Le final de Shutter Island.
- La mort de Tsu’tey dans Avatar Edition Spéciale. A vrai dire, tout Avatar Edition Spéciale
- Le sauvetage in extremis d’Elena Anaya dans A Bout portant.
Humour
- Chris Evans coincé par les gardiens d’un immeuble et qui les vise avec ses doigts dans The Losers.
- Toute la scène du penthouse dans Get him to the Greek.
- Samuel Jackson et Dwayne Johnson qui s’écrasent lamentablement sur le trottoir dans The Other Guys.
- Le coup de poing de Robert Downey Jr dans le ventre du gamin dans Date Limite. L’arrivée à la frontière mexicaine dans le même film.
- Monsieur Patate transformé en Monsieur Tortilla dans Toy Story 3.
- La poursuite en voiture avec le taxi attaché à l’avant dans Date Night.
- Le discours sur le « no reason » dans Rubber, la scène du mannequin dans le même film.
- Machete qui se fait une corde des tripes d’un bad guy dans le film éponyme. L’attaque au rotofil dans le même film.
- Le « L word » dans Scott Pilgrim. Brandon Routh dans le même film.
- La scène du dressage et la scène de l’arène dans Dragons.
Action
- Le « vol en tank » de L’Agence tout Risque.
- L’affrontement Stallone – Steve Austin dans The Expendables
- Le combat entre Zoe Saldana et Jeffrey Dean Morgan qui tourne à la scène de sexe dans The Losers.
- Les scènes de vol de Dragons.
- Le combat entre filles dans Scott Pilgrim.
- La scène sur le circuit de Monaco dans Iron Man 2.
- L’attaque aux lunettes de vision nocturne dans Kick Ass.
- L’entremêlement des différents niveaux de rêve dans Inception. Le retournement de Paris dans le même film.
- La course à moto et le jeu du disque dans Tron L’Héritage.
- La poursuite à pieds dans A Bout portant.
- La création du site Facemash dans The Social Network.
Et histoire de continuer d’emprunter les idées des autres, voilà un petit top des acteurs / actrices qui m’ont marqué cette année.
Top 5 Acteurs
5- Eddie Redmayne pour son rôle de jeune moine innocent virant au fanatique sans pitié dans le glaçant Black Death de Christopher Smith.
4- Aaron Johnson pour être passé sans problème d’un rôle de geek sympa et idéaliste dans Kick Ass à celui de psychopathe sans merci dans Chatroom.
3- Jesse Eisenberg qui avec The Social Network prouve qu’il n’est pas juste le nouveau Michael Cera.
2- Nicolas Cage qui a fait un retour fracassant cette année, après plusieurs navets. Il réussit à être à la fois drôle, effrayant et attachant dans Kick Ass, et porte littéralement sur ses épaules le complètement barré Bad Lieutenant, Escale à la Nouvelle Orléans.
1- Stanley Tucci, qui est la seule raison m’ayant fait tenir jusqu’au bout de Burlesque, et qui réussit par sa performance à rattraper le semi-ratage de The Lovely Bones. Et en plus, il incarne le père que tout le monde aimerait avoir dans le très sympathique Easy A. Une année faste pour cet acteur trop souvent cantonné aux seconds rôles.
Top 5 Actrices
5- Sandra Bullock dans The Blind Side. Le film a beau être un navet bien pensant insupportable, l’actrice arrive à reliever le niveau grâce à son énergie communicative.
4- Carice van Houten, magnifique et vénéneuse, troublante et dangereuse dans Black Death.
3- Hye ja Kim, la mère courage du superbe Mother. L’actrice porte littéralement le film sur ses épaules et réussit le tour de force de rendre attachant un personnage au premier abord agaçant.
2- Rachel Weisz dans Agora. La femme de Darren Aronofsky est certainement une des actrices les plus passionnantes de notre époque. Elle n’hésite pas à faire des choix de carrière courageux pour embrasser totalement son art. Avec Agora, elle atteint l’apogée de sa carrière.
1- Chloe Moretz, la révélation de Kick Ass. Cette gamine d’à peine 13 ans bouffe l’écran avec un naturel hallucinant et un charisme de folie. Et il parait qu’elle confirme tout son talent dans Laisse-moi entrer, le remake de Morse (que je n’ai pas vu).
Et enfin, pour terminer ce long bilan, petit détour par les bandes originales qui ont ravi mes oreilles cette année.
Top 5 BO
5-Scott Pilgrim vs the World. A l’image du film d’Edgar Wright, la BO de Scott Pilgrim est un concentré d’énergie. Une bande original très rock’n roll.
4- Inception par Hans Zimmer. Zimmer continue sa collaboration fructueuse avec Christopher Nolan et signe une fois de plus une bande originale envoûtante.
3- Get him to the Greek. Russel Brand n’est pas seulement un acteur hilarant, c’est aussi un excellent chanteur comme le prouve cette BO dans laquelle il interprète la quasi-totalité des chansons. Et en plus, cette BO est un vrai bonheur pour les anglophiles qui pourront se délecter des paroles des chansons totalement politiquement incorrectes et hilarantes.
2- Tron Legacy par Daft Punk. Non contents de compter parmi les meilleurs artistes électroniques de la scène internationale, les deux frenchies de Daft Punk démontrent de façon éclatante qu’ils sont aussi capables de produire une bande originale de qualité. Bien loin d’une simple compilation de titres électro du duo, la BO de Tron Legacy est un pur moment de bonheur, mèlant avec habileté rythmes électro ravageurs et mélodies symphoniques furieusement émouvantes.
1- Kick-Ass. La bande originale de Kick-Ass est à l’image du film, un melting pot incroyable mais parfaitement cohérent de diverses musiques. On passe de The Prodigy à Elvis Presley en faisant un détour par du Ennio Morricone, du John Murphy (qui reprend certains des thèmes des superbes BO de Sunshine et 28 Jours plus tard). L’album des chansons du film est un concentré survitaminé qui met immédiatement de bonne humeur, tandis que le « score » se permet d’exceptionnelles envolées lyriques et héroïques. Du pur bonheur.