quand je te laisse avec ton regard
posé comme une ombre sur l’ombre
tournent en moi plusieurs portes
que je franchis avant que la
porte réelle n’ouvre sur
un éclat de ciel et d’absence
que maintenant vienne la mémoire
que viennent comme à travers l’eau
de plus en plus nus et blessants
les visages d’amours perdues
avec en chacun d’eux presque
ouverte la rose du coup de grâce
(Jean-François Mathé)
Illustration