09 janvier 2011
HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - PARTIE 1
Tout d’abord il me faut préciser que je n’ai pas lu les romans de J.K Rowling. La critique qui suit est donc simplement axé sur le film en lui-même...
On ne change pas une équipe qui gagne (du fric) donc pour ce septième film, David Yates rempile pour la troisième fois derrière la caméra après le mauvais Ordre du Phénix et le convenable mais inégal Prince de Sang-Mêlé. Les acteurs, eux, ne sont plus à présenter...en plus, on les connait depuis qu’ils sont tout petits.
C’est avec une grande surprise que j’ai découvert la première partie de l’adaptation des Reliques de la Mort (simplement la première partie - pas parce que je suis parti avant la fin, mais - parce que le livre a été coupé en deux, rien que pour le..., pour une meilleur retranscription du livre).
Avant d’aller voir cet avant-dernier Harry Potter, il faut dire que j’étais sceptique : des échos très positifs, mais aussi des avis négatifs et trois derniers épisodes en dessous de la première trilogie... Je trouvais que Voldemort et sa bande de Mangemorts n’étaient pas très impressionants, et que leurs scènes n’étaient pas du tout inquiétantes. Comme cet épisode était annoncé très sombre, cela ne partait pas bien. Mais de manière surprenante, Voldemort est aussi inquiétant que sa réputation le veut, et les méchants le sont aussi. On sent clairement la menace qui pèse sur le monde des sorciers.
Le film possède un scénario riche qui occupe bien les 2h30 du film avec de nombreuses péripéties. L’utilisation du Polynectar rend jubilatoire quelques scènes, comme pour la montre qui remonte le temps dans Le Prisonnier d’Azkaban, procédés toujours efficaces car fantasmes éternels : pouvoir être quelqu’un d’autre et contrôler le temps. On pourra trouver quelques similitudes avec des phénomènes de la littérature fantastique notamment Le Seigneur des Anneaux et le changement de comportement de celui qui possède un objet du Mal (ici un Horcruxe) et aussi avec...Twilight, et l’ambiguité de la relation Hermione-Harry avec la jalousie de Ron.
C’est peut-être le Harry Potter où l’émotion perce le plus. Les autres épisodes ayant la tâche de faire tout rentrer en 2h30, ils ne pouvaient laisser passer des scènes sans dialogues, ou de longs passages dans le même lieu. Ici, pour la première fois, on est ému et les personnages nous sont attachants. C’est aussi le seul film de la saga qui a osé faire des scènes «limites» comme des passages d’horreur (chez la vielle dame) ou une scène de torture (soft mais quand même), pouvant facilement faire peur aux moins de 10 ans. On pourra donc lui excuser une fin digne d’un feuilleton à la Plus belle la Vie. N’empêche que ça donne vachement envie de voir la suite...
David Yates s’est débarassé des effets clippesques pour une réalisation plus épurée même si la scène de poursuite dans la forêt est beaucoup trop cut surtout lorsque on sait que le film était prévu en 3D. On a donc affaire à sa meilleure réalisation sur la saga. Les acteurs sont égaux à eux-mêmes : Daniel Radcliffe ne crève pas l’écran, mais il est meilleur que dans les précédents. Dans les nouveaux arrivants, on trouve Bill Nighy et Rhys Ifans, tous les deux débarquant de Good Morning England.
En bref : Pour mon premier Harry Potter au cinéma, j’ai été agréablement surpris : un film d’une noirceur jamais vu dans la saga, et qui ose des scènes qu’on aurait pas imaginer. Une ambiance tendue du début jusqu’à la fin, permet de ne pas s’embêter UNE seule seconde. J’espère que la conclusion dans six mois tiendra la route.
Le meilleur de la saga !
Note :
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