Actualitté : Ça tombe presque sous le sens, mais si l’on ne relaie pas la parole des analystes, à quoi serviraient-ils ? Depuis quelques jours, le libraire Borders est dans la tourmente : les paiements de ses fournisseurs ont été retardés, pour préserver une trésorerie vacillante.
Mais voilà : qu’en penser ? Parce que les éditeurs ne sont pas les seuls impactés par cette nouvelle. Les distributeurs, qui pour le moment ne sont pas mieux lotis, ont également subi cette décision du libraire. Le problème est que Borders a vraiment un gros souci : pour éviter de s’endetter outre mesure, et plus qu’il ne lui est possible selon les contrats de crédits passés, il doit limiter la casse au maximum (Actualitté).
Situation complexe. Qui empirerait évidemment, si les troubles économiques devaient s’amplifier au point que Borders ferme ses 600 points de vente, rapporte Reuters. « Cela aurait un impact significatif, concret et immédiat sur les ventes », explique une source anonyme proche du dossier.
Les points de vente comme Borders ou son concurrent Barnes & Noble représentent 49 % des ventes de livres sur le territoire étatsunien, selon le professeur de marketing à l’université de Fordham, Albert N. Greco, spécialisé dans les tendances de l’édition et les ventes au détail.
De plus, Borders joue tout de même le rôle de véritable libraire, à la différence des grandes surfaces vendant des livres, comme Wal-Mart, où le choix d’ouvrage est bien plus restreint. Pour exemple, ce dernier dispose d’un stock de 1400 à 1700 titres, lorsque Borders propose plus de 100.000 ouvrages.
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