Actualitté (4 août 2010) : Le plus grand libraire des États-Unis et du monde met partiellement la clef sous la porte. Barnes & Nobles, la chaîne de librairies outre-Atlantique s’est mis en vente la nuit dernière pour accroître la valeur de l’avoir de ses actionnaires.
Après la chute de l’équivalent britannique Borders l’an passé, voici Barnes & Nobles. Le fondateur et actionnaire Leonard Riggio s’est dit intéressé pour le rachat. Seulement, l’homme est au centre des critiques. Ron Burkle, investisseur, l’accuse de l’avoir empêché de prendre plus de poids dans la compagnie cette année.
William Ackman, de son côté principal actionnaire de Borders avait lui proposé que les deux compagnies fusionnent. Ni lui ni Barnes & Nobles ne se sont exprimés à ce sujet. La chaîne, qui se compose de pas moins de 720 boutiques dans 50 États, a composé un conseil de quatre membres, et nommé la banque d’investissement Lazard pour définir la meilleure solution possible.
Le salut devrait venir du livre numérique. Barnes and Nobles, à l’instar de Borders et de son logiciel Kobo, s’est lancé dans l’eBook avec le Nook. Avec succès, puisque le chef exécutif William Lynch avait déclaré récemment tenir 20 % du marché des ebooks. 20 % qui pourraient, selon lui, hausser les ventes de 3 à 5 millions de dollars, en 2013.
Chiffres probablement à revoir à la baisse, le ministère de la Justice du Connecticut enquêtant sur une possible entente sur les prix du livre numérique. Amazon, Apple, Borders et Barnes & Nobles présentent en effet des prix identiques pour une majorité des best-sellers figurant dans la liste du New York Times.
Quoi qu’il en soit, le problème réside dans le temps d’adaptation, du papier au numérique, pour une chaîne qui fait toujours les trois quarts de son chiffre d’affaires sur les livres papiers. Et bien qu’Amazon annonce vendre plus de livres numériques que de livres papiers, qu’en sera-t-il de notre adaptation, nous lecteurs ?
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