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The social network

Publié le 09 janvier 2011 par Pralinerie @Pralinerie
The social network
De temps à autre, il m’arrive de tomber sur un film que mes amis, la presse, tout le monde en fait, trouvera objectivement bien, mais qui aura un effet tout à fait différent sur moi. Je n’ai pas réellement su trouver de mot pour décrire ce phénomène, mais j’espère que vous verrez de quoi je parle.
Tout cela pour vous dire que the social network a été un réel raz-de-marée pour moi !
Mais parlons un peu de l’histoire, avant tout. Mark Zuckerberg, vous connaissez ? C’est le fondateur de facebook : un développeur de génie, doté de la dose suffisante d’ambition et de clairvoyance pour que le succès lui sourie. Loin d’être une simple biographie du personnage, the social network retrace la genèse du site web qu’il va créer, sur lequel nous passons tant d’heures et qui a radicalement changé nos habitudes, notre façon d’interagir ou de penser…
Tout commence à Harvard, en 2003 : Mark veut impressionner, faire un coup d’éclat, après s’être fait larguer par une fille bien, pour de bonnes raisons mais sans qu’il ne comprend pas lui-même. Le soir même, il crée facemash, un site web ô combien pendable qui permet aux étudiants de noter les filles d’Harvard à leur photo de trombino. Facebook viendra plus tard, mais la messe est dite, tout ou presque est en place. L’une des plus grosses révolutions de la décennie va avoir lieu, parce qu’un génie mal dégrossi mais pas méchant s’est fait plaquer par sa copine.
A partir de là, on suit l’odyssée, la montée inexorable de Mark, avec toutes les difficultés, tous les coups bas, les éclats de rire et les sanglots que ce voyage va engendrer. Mais au fil de l’aventure, on sent que le héros se retrouve de plus en plus seul, en haut de sa pyramide. Ce que le réalisateur nous montre, c’est le côté humain, douloureux de ce voyage solitaire. Que ces visionnaires, ces destins hors du commun ne naissent pas d’eux-mêmes, mais des mêmes raisons qui nous font prendre les décisions qui nous animent tous les jours. Peut-être envie-t-on les milliards ou le statut de Mark Zuckerberg : loin de l’ériger au range de divinité ou de le peindre en démon, ce fil nous rappelle qu’il est, avant tout, un homme.
The social network est, je pense, objectivement un bon film. L’acteur principal est excellent dans son rôle d’anti-héros, et Mark Flincher a gagné sa place dans mon cœur en signant ce film humain, émouvant, un peu effrayant au final… Et le pari était risqué : tout le monde connaît plus ou moins facebook, et faire un si grand film de cette non-intrigue est un exploit. Pour moi, the social network restera un OVNI hollywoodien, un film qui raconte de façon très terre à terre, presque trop, une histoire qui en aurait fait rêver plus d’un…

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