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ROCK A Cardiff, les habitants ont plus l’habitude de parler de rugby que de rock. Néanmoins, ils devraient tendre l’oreille pour écouter leurs groupes locaux, car les Kids in Glass Houses risquent de faire parler d’eux. On regrettra toutefois le côté FM qui se dégage de certains morceaux.
Le quintet gallois nous livre un second opus d’une redoutable efficacité. Produit par Jason Perry (compositeur pour Mc Fly), DIRT introduit des refrains dans une pop-punk basique. Dans riffs massifs dès “Art Breaker I”, on peut sentir une influence plus proche de The Beach Boys and The Police. Leurs compositions et leurs transitions sont perceptibles et leurs chansons sont accrocheuses. Certains titres font appel à la lourde machinerie qui s’avère efficace (Sunshine, Youngblood), d’autres sont des ballades aux belles envolées (Lilli Rose) qui lorgnent un peu sur un sous Boyzone (the Morning Afterlife), mais est-ce un compliment !? “Matters at All” est une merveille, pop à souhaits, un texte intéressant et une mélodie accrocheuse ; Comme “Undercover Lover” dont l’ajout d’une voix féminine pose une touche plus pop.
Deux titres trop répétitif et sans réel ajout à l’intensité de l’album (Giving up, Hunt the Haunted) laissent cependant à penser qu’ils peuvent produire des titres réellement magnifiques par la suite… Le titre “Maybe Tomorrow” souffre de la comparaison (sans rapport dans la structure du morceau d’ailleurs !) avec la sublime chanson de Stereophonics. “For Better or Hearse”, malgré une introduction prometteuse, se noie dans des riffs qui ennuient sur la longueur. Le dernier morceau (Artbreaker II) clôt l’album en offrant un final tout en batterie et guitares percutantes.
Comme le dit une chanson le meilleur est encore à venir (the Best is Yet to Come)… On l’espère bien, car il y a du potentiel dans ce groupe… surtout du côté des ballades avec une touche de guitares où il faut…