Magazine Afrique
Désireux de quitter Manchester City cet hiver, Emmanuel Adebayor cherche encore sa destination. Mais qui peut aujourd’hui se payer les services du Togolais ?
Désireux de quitter Manchester City cet hiver, Emmanuel Adebayor n’a toujours pas trouvé sa destination. Définitivement hors course pour le poste d’attaquant de pointe unique dans le 4-3-3 (ou 4-5-1) de Roberto Mancini, le Togolais (14 petites apparitions, 5 buts) trouve le temps long. Au point de perdre ses nerfs, et de s’empoigner mardi avec son coéquipier et ex-partenaire du temps d’Arsenal, Kolo Touré. Si ce dernier s’est empressé de relativiser l’incident, le Togolais, semble à bout de patience. De la patience, il va pourtant lui en falloir encore un peu avant d’être fixé sur son avenir, du moins jusqu’à la fin de la saison. Avec cette question : qui, à part City, a les moyens de se payer Adebayor, dont l’actuel contrat court jusqu’en juin 2014 ? Emargeant à plus de 175.000 euros par semaine, l’ancien Monégasque est, avec un salaire annuel de 8,5 millions d'euros par an, l’un des dix footballeurs les mieux payés du monde.
Si, l’été dernier, les offres présentées à l’attention de l’ex-Gunner n’avaient pas abouti, l’arrivée prochaine du Bosniaque Edin Dzeko est susceptible d’accélérer la manœuvre. Mais pour quelle destination ? Parmi les nombreux clubs où Adebayor a déjà été annoncé, deux retiennent l’attention : le Real Madrid et Malaga. Le premier, confronté à une pénurie d’attaquants de pointe, faisait figure de point de chute idéal. Seulement voilà, les dirigeants ne souhaitent pas faire de folies cet hiver, au grand dam de José Mourinho. « Je n'ai plus trop d'espoir. J'ai parlé avec le président il y a quelques jours. Après les investissements d'il y a deux ans et de cette année le club ne peut pas se permettre un renfort important. Car n'importe quel joueur ne peut pas jouer dans ce club », a déclaré mercredi le Special One. L’offre de services d’Adebayor, transmise via la presse espagnole, pourrait donc rester lettre morte. A moins qu’un prêt…
La piste menant à Malaga est plus exotique, mais pas forcément moins crédible. Repris par le cheikh Abdulla al-Thani, richissime homme d’affaires qatari, le club andalou fait feu de tout bois depuis l’ouverture du marché, avec les arrivées de Baptista, Demichelis et Maresca. Et contrairement au Real, Malaga ne connaît pas les restrictions, et son classement actuel (16-ème de Liga, avec 3 points d’avance sur le premier relégable) ne cadre pas avec les ambitions du richissime nouveau propriétaire. Alors…