Et nous y voilà, 2011 marquant, comme prévu, le retour des Walkers. Ce qui est bien c'est que, n'ayant pas vu la série depuis des lustres (je me suis arrêtée après quelques épisodes de la saison 3), j'ai quasiment le sentiment de redécouvrir la série, tout en ayant le confort de déjà la connaître.
Visiblement, j'ai bien choisi mon timing puisque je me souviens du prénom de tout le monde (ne riez pas, ça me demande vraiment beaucoup de temps d'assimiler les noms des personnages lorsque je commence une nouvelle série), mais que je ne me souviens pas des intrigues dans le détail, ce qui me permet de ne pas me spoiler moi-même. Ce qui serait quand même sacrément nul, vous ne trouvez pas ?
Ainsi me revoilà en famille, une autre famille fantasmée comme je les ai toujours aimées.
C'est ma science-fiction rien qu'à moi. Une porte vers un monde qui continuera de me fasciner quoi qu'il arrive, quelle que soit la forme qu'il prend : la famille. Ses engueulades où la vérité sort soudain par torrents, ses instants de grâce et de sincérité, souvent plus silencieux que les disputes, les dîners à rallonge où dix conversations se croisent, les membres de la famille qui s'ajoutent avec le temps... tout ce que je n'arriverai jamais à voir dans la vie réelle, je viens le chercher chez les Walkers.
Pourtant, je refais tout le chemin depuis le début, et certaines choses me déçoivent. Le temps a passé et certainement, j'ai idéalisé certaines choses dans la série. Je ne sais pas si c'est mon mal de crâne, mais je n'avais jamais réalisé à quel point la musique pouvait être omniprésente, voire lourde, dans ces premiers épisodes vus cette semaine. Et la musique, en plus d'accompagner chaque scène en permanence, n'est pas toujours exactement en osmose avec les scènes, elle semble parfois surjouer l'ambiance, quand il ne lui arrive pas ponctuellement de tout simplement mettre à côté. Je ne m'en rappelais pas comme ça. C'est assez énervant parce que ça me donne l'impression qu'on cherche à me tenir occupée avec des babioles musicales quand je voudrais me plonger dans la série à cœur perdu. J'apprécierais volontiers plus de retenue dans l'accompagnement musical, mais peut-être que ça se tasse au bout de quelques épisodes ?
Ça ne m'arrête pourtant pas, d'ailleurs j'ai bientôt fini le premier DVD de mon coffret de la première saison (ce qui vu mon emploi du temps cette semaine est tout de même une belle performance). Les retrouvailles priment sur le reste. Toute série a ses inconvénients, je suppose, surtout au démarrage, j'avais simplement oublié.
C'est un peu plus tiède que prévu, en fait. Mais c'est quand même un plaisir.
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Brothers & Sisters de SeriesLive.