il faut que la mer là-bas
soit la force qui vague
après vague nous a
quittés
il faut une nuit inquiète
pour dominer les arbres
et nous donner raison
de trembler avec eux
il faut une fenêtre mal
fermée dont chaque battement
devient un oiseau noir
au bord de nos lumières
il faut au moment de verser
perdre haleine et le souffle
qui nous hébergeait
(Jean-François Mathé)