Du haut de ma petit' fenêtr',
Je regarde bien tout ces êtres
Dont le pas parfois s'arrête,
Pour refermer leur manteau
Tout en guettant le métro,
Sauf ceux qui ont une moto.
Un homme court sur l'horizon,
Il se retourne de façon
A voir les jours qui s'en vont,
Par deux trois fois il chancelle
Du haut de la citadelle,
En voyant ma sentinelle.
Le vent fait sécher les pleurs,
Il faut haïr ces douleurs
Quand le sang coule sans chaleur,
C'est le temps pour la souffrance
De renfermer ces démences,
Au long regard de l'absence.
Ainsi tu es loin de moi,
Mais mon coeur ne pense qu'à toi
Dans cette maison au grand toit,
Je sais que tes yeux sont loin
Mon coeur te garde dans un coin,
Pour t'approcher dans mes poings.
La ville allume ses lampions,
Je me dirige comme un pion
Dans une chambre sans fanion,
Pour penser à ton amour
Dans les nuits de tout les jours,
Pour que mon coeur soit moins lourd.
J'observe le profond silence,
Et l'ombre de ma transparence
Effraye mon indifférence,
Je suis presque sans lumière
Je dois frotter mes paupières,
Pour que tu rest's singuliére.
Pourtant au coeur de mes yeux,
Avec la couleur des cieux
Brille un grand rêv' merveilleux,
Recevoir le fin baiser
Qui sera pas épuisé,
De ce délice écrasé.