Le résultat est saisissant. Pour un loisir complètement sain et inoffensif, c'est un véritable succès.
Vissez les poignées sans tarder, d'autres attendent leur tour.
On ne claque pas quand on chasse monsieur, chez ces gens là, on prélève.
Pleurnichez braves gens, dans le malheur on est toujours seul.
Si on ne peut plus compter sur ses amis pour mourir, c'est plus la peine de vivre. Une épaule amie, un doigt ami dirai-je en l'eau cul rance, sur qui se reposer, ça n'a pas de prix.
Cet homme de 58 ans par exemple, qui bouclait une partie de chasse au gros, mercredi 5 janvier du côté de Le Coudray-Saint-Germer (Oise), dans le bois de l'Eclat (véridique, ça ne s'invente pas !); il a pris une bastos dans le carafon, dragée délivrée accidentellement par l'un de ses potes de battue.
Comment est-ce arrivé ? demanderas-tu perplexe, car connaissant la mesure et la prudence légendaires du peuple viandard en action de chasse.
C'est tout bête : un ami de tuerie a voulu décharger non pas ses douilles mais son fusil et a laissé partir, par mégarde, une dernière balle dans la tête de la victime.
Elle est morte sur le coup, précise-t-on.
C'est bien ça le problème. Y'a des balles dans les pétoires. Et ça fait mal quand ça percute. C'est pas faute d'avoir prévenu...