Premier réveil vers 7h30, il fait chaud, très chaud. J’essaie de descendre de mon lit superposé sans faire trop de bruit, je limite les dégâts au niveau sonore, par contre ce putain de détecteur de présence allume la lumière… Passage aux WC, boire un peu d’eau (pas de gueule de bois, ni de sentiment de lourdeur, merci Security Fell Better), remonter se coucher, en PLS, pour ne pas ronfler, jusqu’à environ 10h30.
Douche, attendre que les autres se lêvent, pas grand chose à manger le petit-déj (café, lait chaud, chocolat et jus de fruits pour ceux qui veulent). Romain et Céline partent à la recherche de pain et croissants, de quoi manger un peu au petit déjeuner… Recopie de la liste centrale de courses, split en deux : marché d’un côté, supermarché de l’autre. Mission marché de Nemours avec David, Thomas et Pierre, départ vers 11h20 dans la Polo de Denis. Les filles iront au supermarché.
Un peu de route de campagne, zone commerciale pas très belle de Nemours, puis nous arrivons au centre, il y a pas mal de voitures, nous nous garons donc un peu avant le grand pont, en face d’une boulangerie, où nous prenons croissants et viennoiseries aux pépites de chocolat (autour de 3-4€). Croissant trop cuit, sec, triste…
La vieille ville et le pont sont mignons. Nous laissons l’église Saint Jean-Baptiste à notre gauche et prenons une petite rue à droite, jusqu’au marché. C’est assez grand, mais il y a hélas, plus de textile que d’alimentaire. Enfin, niveau alimentaire, il y a quand même de quoi faire… On passera rapidement sur ces desserts pas très originaux, pour se concentrer sur les marchandes de fruits et légumes, et sur les bouchers tripiers.
Notons également quelques fromageries, parfois un peu décevantes, sauf un petit stand avec des fromages de chèvres, et celui où j’ai choisi mes fromages pour le plateau du dîner… Pour le barbecue, des rognons de porcs, de l’échine, des chipolatas, des chipo de veau, des merguez, des andouillettes, du boudin noir… Quelques pâtés, rillettes, tétine, pâté de tête… Niveau fruits et légumes, de fraises espagnoles, un bel ananas, des céleris raves au lieu de branche, des poireaux, des salades…
Je vais chercher la voiture pour éviter de porter les cageots, chargement, puis nous nous garons quelque centaines de mètres plus loin (le marché est presque fini, il y a plus de place), pour trouver du pain et moi mon cadeau de Noël à moins de 10€ : une grande bougie, pas très malin, surtout qu’il y avait plein de conneries au Lafayette Maison, la veille.
Après une sortie du mauvais côté de Nemours, et quelques demi tours, David finit par trouver un plan pour me guider à travers les départementales et les petits villages. La Polo de Denis a encore la pêche, j’ai réussi à faire peur aux trois passagers…
À notre arrivée, le feu du barbecue est déjà prêt (du progrès par rapport à l’an dernier, où nous avions cherché du charbon de bois au supermarché, en vain et où nous avions fini par ramasser du petit bois). Ce qui fait que nous avons pu déjeuner vers 14h, sans Michel, parti pour son match de rugby. Un peu de pluie, donc un parasol pour protéger le feu et les grillades.
Hum, pas mal du tout, surtout l’andouillette et le boudin. Salade de Thomas en accompagnement… La grosse bouffe a déjà commencé.
Après midi entre détente (contrée, lecture, mini siestes) et préparation du dîner, gâteaux, épluchage de légumes… Caroline, secondée par Céline, avaient déjà lancé leur agneau à la bière de 7h, dans deux cocottes.
Gregory, Jean-Daniel et Edouard arrivent vers 17h, Michel revient vers 19h.Tout est prêt vers 20h. Juliette et Bertrand ne sont pas encore là, nous commençons quand même l’apéro. Edouard a apporté du saucisson, chorizo, tomates cerises, chou fleur, champignons, chips de maïs, carottes en bâtonnets, plus des dips : tapenades, mayonnaises (nature et à l’ail, by Romain?), sauce aux herbes et fromage blanc (Christine?), cancoillote. Ma tentative de chips de Céleri est un fiasco : au micro onde, elles se ratatinent, pas la place pour les poêler, et au four, pas assez de temps, puisqu’il faut rendre le plat à crumble… Le concept me parait intéressant malgré tout, et il y en a même qui aiment ça cru. Mention spéciale à la mayonnaise à l’ail.
De l’autre côté, Jean-Daniel prépare des cocktails aux jus de fruits, genre smooothies, mais avec de la vodka. Slurp, c’est vraiment bon. Je suis un peu moins fan du Pimm’s limonade fruits de David. Greg a rapporté deux bouteilles de cachaça (Ypioca, Empahada Ouro) ambrée. Caïpirinhas dans des coupes en bois façon Saint Graal. Pour fêter les à peu près 10 ans de mon premier cocktail, grâce auquel je m’étais fait plein d’amis à Nice, je me suis lancé dans la préparation d’une Chrischaça “classic”. La recette initiale consistait à mélanger cachaça blanche, jus d’anana et sirop de grenadine, au shaker. La version 2007, revisitée (si Daft Punk nous ressort un Alive 2007, moi je peux bien faire une Chrischaça 2007), s’inspire de la version d’origine, mais avec des ingrédients plus nobles. On remplace le jus d’ananas par de vrais morceaux, la grenadine par des graines de grendade fraiche, on écrase le tout au mortier dans le sacré graal, on complète par de la cachaça premium, et un peu de glace (merci David et Denis pour l’opération Buffalo Grill). C’est très frais, traitre, comme la première version, les happy few qui ont goûté en ont redemandé.
Juliette et Bertrand arrivent enfin, on termine l’apéro, et on se met à table. On commence par du Siouvette le Clos 2005, très blanc, pas mal du tout. Poireaux et noix de Saint Jacques by Pierre pour manger avec. Pas mal du tout. Seul hic, les noix ne peuvent pas être cuites en même temps, donc certains avaient déjà fini de manger alors que d’autres venaient juste d’être servis (à 21, ce n’est pas évident).
Après l’entrée, le plat principal (ouf, nous avons évité les 2 entrées, il faut dire que l’apéro et les cocktails étaient plutôt consistants), l’agneau de 7 heures à la bière blanche, avec quatre accompagnements (les trois premiers par Marco, la purée par moi), plus ou moins légers. Qui dit agneau dit flageolets (oignons+lardons), mais aussi gratin dauphinois (souvent, les pommes de terres sont trop cuites et deviennent molles, là j’ai bien aimé le fait qu’elles étaient juste à la limite entre fermeté et tendresse), carottes à la crème, et purée de pommes de terres au beurre demi-sel.
Humm, cet agneau, tellement fondant qu’il se mange sans couteau.
Service à table, ce qui fait que les assiettes refroidissent moins et qu’il n’y a pas d’allers retours incessants entre la cuisine et la table…
Dans l’assiette, ça donne ça… Pour le vin, c’était un Bordeaux, n’étant pas très Bordeaux, je ne me souviens pas de grand chose.
On n’a plus vraiment faim après, mais pas besoin d’avoir faim pour manger la salade de Thomas et du fromage. Une assiette de chêvres : buche cendrée, pyramides, sec et demi frais, petits chêvres, sec et demi sec, lus un chêvre frais aux fines herbes et à l’ail. Puis trois Bries : les 3M : Montereau, Melu, Meaux. Un Cantal Entre-Deux, du Saint Nectaire, et puis un autre frmage de montagne, des Alpes cette fois. On n’est pas loin de la Bourgongne donc un Charolais, un Epoisses et Soumaintrain, de chez Berthaut. Et puis de la fourme d’Ambert. Le fromager a vu qu’il y avait quelques fromages costauds, il a ajouté une boulette d’Avesnes. Entre temps, il me semble que nous sommes repassés plus à l’est niveau vin, mais je ne sais plus ce que j’ai bu…
Tirage au sort des cadeaux de Noël : chacun avait déjà une place attribuée lors d’un tirage au sort (une première fois au début du repas, une seconde après le plat principal). C’est Bertrand, le plus jeune, qui va chercher les cadeaux au pied du pseudo arbre de Noël, et c’est Christine, la doyenne qui tire au sort le numéro de l’heureux(se) gagnant(e). Parmi les cadeaux : une TV aquarium, le jeu “fan de”, ou une cadre photo avec la photo de la gourde à poil de FHM 2004-2005, reste du Boulevard brune…
Après tout ça, overdose, en tout cas pour moi. Musique, ça danse, moi je sens que je ne vais pas tenir très longtemps. Même pas le courage d’aller tester les desserts et le champagne. Il me faut de l’air frais. Petit tour dehors, ça va un peu mieux, mais pas top. Une dose de Security Feel Better, les yeux secs, coup de barre, pas envie d’aller chanter “à la queue leu leu”, je craque, dodo… Je me fais de plus en plus vieux, je suis complètement passé à côté des deux soirées cette année. J’ai préféré limiter les risques et éviter de refaire une déconnexion cérébrale, même passagère… Dommage!