shining

Publié le 18 janvier 2008 par Dst

Titre : shining

réalisateur : stanley kubrick

Année : 1980

genre : horreur

Note : 10/10 

En 1980, soit cinq ans aprés “Barry Lyndon”, Stanley Kubrick s”attaque au film d”horreur.

Pour ce faire il choisit d’adapter un roman d’un maitre du genre Stephen king en l’occurence.

Shining raconte l’histoire de Jack Torrance un écrivain en manque d’inpiration qui accepte un poste de gardien (pendant la période de fermeture) de l’hotel Overlook perdu dans les rocheuses.

Lors de l’entretien d’embauche, le directeur de l’hotel met en garde Jack contre les effets de la solitude, coupé du monde extérieur, pendant les longs mois d’hiver.Il lui révéle aussi que le précédent gardien est devenu fou et qu’il a tué safemme et ses petites filles avec une hache.

Malgré ces mises en garde, jack sa femme et son fils Danny s’installe à l’hotel….

Meme s’il s’appuie sur le roman de king, kubrick se réapproprie totalement l’oeuvre et nous offre sa propre vision de l’horreur.

Ici, la peur ne nait pas forcément d’images chocs ni de l’horreur proprement dite mais plutot d’une ambiance froide et morbide. La bande son en particulier (prodigieuse comme toujours chez le cinéaste) distille une angoisse de plus en plus prenante.

Kubrick joue aussi admirablement des décors de l’hotel : Immensité des diverses salles, symétrie des couloirs interminables … L’image du labyrinthe et son symbolisme est aussi très bien utilisée surtout avec ce plan remarquable où Jack, le regard halluciné, se penche sur la maquette du labyrinthe et que se superpose à celle-ci le véritable labyrinthe de verdure à l’extérieur où Danni et se mère se promenent.

Les scénes où des flots de sang jaillissent des portes d’un ascenseur ou celle où Jack défonce une porte avec une hache sont gravées dans la mémoire des cinephiles du monde entier.

A noter également que pour donner une plus grande fluidité à certaines scènes, stanley Kubrick a été le premier des cinéastes a utiliser la “steadicam”. Du coup, la caméra semble voler de pièce en pièce en particulier lorsqu’elle suit les déambulations de Danny circulant sur son tricycle dans les couloirs de l’hotel.

Le dernier plan du film quant à lui est tout aussi mystérieux et hermétique que celui de “2001″.

Et voilà comment un cinéaste de génie, au sommet de son art, signe une oeuvre envoutante et profondément dérangeante.

A voir ou à revoir d’urgence!

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