Un pays en passe de devenir budgétivore : la Côte d’Ivoire. En effet, pour faire face à l’hostilité grandissante des Ivoiriens envers la force de l’ONU, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies à demandé au Conseil de sécurité l’envoi de troupes supplémentaires, 1.000 à 2.000 Casques bleus en plus, en Côte d’Ivoire. Il faut comprendre qu’il y a actuellement quelque 9.500 Casques bleus dans ce pays. Ce qui ramènerait à 10.000 à 11.000 hommes mobilisés dans ce pays à problème. Des hommes qui coutent de l’argent à l’ONU, donc aux pays membres par ricochet !
L’ingérence dans un pays s’avère être couteux à ce rythme là, mais pour l’instant personne n’a encore demandé des comptes sur ce que ça pouvait couter exactement jusqu’à maintenant. Rien que pour les besoins en nourritures de ces hommes armés de l’ONU depuis leurs présences en côte d’Ivoire, on ne peut s’empêcher de penser à ceux qui sont victimes de la famine aux quatre coins du globe ! Des approvisionnements aux mauvais endroits, pour des hommes qui ne sont même pas à leurs places, même pas chez eux !
Décidément, à force d’empêcher le régulateur naturel de démographie d’opérer, l’explosion démographique n’a fait que gonfler et s’amplifier pour engendrer famine et désolation dans les pays à faible développement. De tout temps, les guerres ont permis de jouer les régulateurs démographiques avec leurs lots de morts et de réduction des natalités qui s’en suivent. Maintenant, la morale veut qu’on ne se batte plus mais qu’on discute tout en procréant s’il y a des différends.
Ramené à ce qui se passe en Côte d’Ivoire, leurs problèmes étant là depuis plus d’une décennie, pourquoi ne pas les laisser s’expliquer entre eux sans intervention de quiconque et affecter l’argent à dépenser sur les éventuelles protections d’un des belligérants pour supporter ailleurs ceux qui sont victimes de la famine et de la disette à travers le monde ? Madagascar s’est bien passé de l’aide d’autrui pour s’en sortir en douceur, sans guerres, alors… que les ivoiriens en prennent de la graine et qu’ils boutent dehors ces « étrangers » budgétivores ! Mais par les temps qui courent, ce serait d’un inconvenant ! Et pourtant…Qu’ils se débrouillent entre eux quoi !