- « -C’est bien ce que vous lisez ? Le restaurant est presque vide. Je suis le seul client. Les autres convives semblent être les commensaux de la reine des lieux qui vient de me questionner. Du roman qui l'intrigue posé sur la table, la couverture est belle et le titre merveilleux : « Parle- leur de batailles, de rois et d’éléphants » Mathias Enard. Le livre, au lieu d’être bêtement rectangulaire, a des proportions phalliques : 21x12. Tu convertis la largeur en diamètre et t’as la taille de mon chibre. La couverture sur fond de camaïeux du bleu gris vers le mauve pastel représente la silhouette de la basilique Sainte Sophie allongée sur le Bosphore. Des minarets dépassent son dôme comme l’islam de Byzance a supplanté la chrétienté de Constantinople en ce 13 mai 1506.
Et moi je rêvais d'une conversation sur l'oreiller ! Retour brutal sur la planète terre ! Sans parachute j’amorti le choc en fléchissant les genoux et pensant in petto : "pas d’élitisme mon Sergio" Après tout n’ai-je pas entendu en Juin dernier sur France –inter l’interview deTerry Riner néo- bachelier et judoka fraîchement titré disant aux journalistes : « Si vous croivez que les sportifs sont des imbéciles je vous signale que je viens d’avoir mon Bac. »(Authentique) Alors j’ai de la tendresse pour cette petite serveuse, sa fraîcheur et son innocence et puisque rien ne sera possible entre nous (passsque moi les bécasses...) malgré son corsage rempli du minimum syndical pour rendre un homme heureux, je me casse vers la promenade sous les arbousiers du front de mer. « Les passantes » Arcachon le 04/01/2011.