Series 4, Episode 1 sur 7
Diffusion vo : ITV 1 – 1er janvier 2011
Abby et Connor sont coincés à l’époque du Crétacé tandis que l’ARC se réorganise avec l’arrivée de petits nouveaux.
Voilà donc les héros de Primeval, alias la mal nommée Nick Cutter et les portes du temps en France. On avait laissé Abby, Connor et Danny en mauvaise posture dans le passé, coincés à différentes époques pour Danny et le couple. Ce premier épisode permet donc de ramener dans le temps présent Abby et Connor. Danny sera pour plus tard je suppose. Mais comme ils ont disparu depuis un an, l’ARC ne pouvait pas rester en l’état.
Ce premier épisode a donc aussi pour charge de nous introduire Matt et Jess, deux nouveaux qui rejoignent donc un Becker culpabilisant et un Lester qui doit composer avec Phillip Burton, un investisseur privé dans le projet qui est devenu semi public, semi privé niveau financement. Sarah a disparu, morte durant l’année. On n’en sait pas plus avec cet épisode. Il fallait se tourner vers les 5 webisodes introductifs pour savoir qu’elle était morte lors d’une mission de recherche des disparus. On n’en saura pas plus et on s’en fout un peu beaucoup. Ce n’est pas comme si elle allait manquer à quelqu’un, personnages ou téléspectateurs.
Les webisodes nous en apprenaient aussi pas mal sur Matt qui est clairement un espion pour le compte du vieux barbu. Et l’épisode joue assez mal ce coté présentation, étant trop peu instructif pour ceux n’ayant pas vu les webisodes et inutile pour ceux les ayant vu.
De plus, les nouveaux personnages sont bof bof. Burton est là pour rappeler un peu le Lester des débuts mais ne donne pas envie de s’attacher à lui. Jess passe assez bien. Le personnage n’est pas le plus formidable du monde et parait assez cliché mais elle offre un coté sympathique et gai pas forcément mal venu. En plus, elle est plus jolie que Sarah, moins refaite, et moins snob. Bon remplacement donc pour le moment.
Et Matt … Personnage pif paf poum par excellence. Arrogant et qui se la pète mais il y a un truc qui ne va pas. Je ne saurais trop quoi mais le personnage me semble clocher. Est-ce dû à l’impression qu’il fait trop jeune pour le job et le personnage ? Pour le moment, le personnage ne m’inspire pas vraiment. Danny avait su être plus convaincant pour ses débuts alors qu’eux aussi ne me plaisaient pas trop. Donc il reste peut-être un espoir pour Matt. Par contre, je crains qu’il se traine comme un boulet l’intrigue mystérieuse avec le vieux.
Coté rythme, l’épisode est assez bancal également. Toute la première partie souffre de l’alternance Crétacé / présent. Si la partie Crétacé s’en sort bien, le présent plombe le rythme avec une multiplication de scènes inintéressantes servant à introduire les nouveaux venus, scènes qui s’avèrent inutiles puisque le peu qui y est développé et redéveloppé ensuite au retour de Connor et Abby. Du coup, je pense qu’il aurait été préféréable de faire 20 minutes continues sur Abby et Connor au Crétacé et de ne découvrir le nouvel ARC qu’au retour de Abby et Connor, en même temps qu’eux. Cela aurait évité les scènes inutiles briseuses de rythme au début et redondantes par la suite.
Le Crétacé nous offre donc de bonnes scènes même si elles s’avèrent assez attendues et convenues. Abby perd espoir, Connor ne renonce pas, ils évoquent les souvenirs des bons cappucino et les deux survivent comme ils peuvent au milieu des dinosaures, plus particulièrement un raptor et un spinosaure. L’ensemble est plutôt plaisant à suivre même si la fin souffre de la facilité du raptor ayant fait son nid avec les affaires d’Hélène et donc la « télécommande » à anomalies, télécommande inutile pour repartir puisque le système à base de clés de Connor fonctionnait lui aussi. De plus, je vois venir de façon assez grossière Danny récupérant l’appareil au milieu des os du spinosaure pour qu’il effectue son retour. Le truc est qu’il faudra avant amener Danny à la bonne époque, sauf si le spinosaure finit dans l’époque de Danny. Mais dans tous les cas, cela sera une trop grosse ficèle et donc j’espère me tromper et que Danny reviendra autrement.
Une fois revenus dans le présent, les retrouvailles avec Becker sont de courte durée, le spinosaure ayant décidé de suivre ses proies humaines. La série revient donc vers ce qu’elle sait admirablement faire, à savoir courser les dinosaures en ville. Toujours aussi bien conçus et intégrés, les effets spéciaux rendent crédibles l’énorme spinosaure dans le Londres actuel et cela permet de vraiment bien rentrer dans la chasse au gros dino, d’autant plus que la réalisation est superbement dynamique. Le tout se finit à l’Arena avec l’énorme clin d’oeil musical puisque Don’t Stop Movin’ (2001) résonne dans la salle, perturbant le spinosaure, chanson venue elle aussi du passé, interprété par le S Club 7, groupe musical qui a révélé Hannah Spearritt, l’interpète de Abby. Et le pire dans tout ça, c’est qu’en trois notes à peine, j’avais reconnu le titre … Oui, j’étais fan des S Club et de Hannah déjà. Trop mimi, trop bien. J’avais raison de miser sur elle puisque c’est la seule du groupe à avoir réussi sa carrière après, avec Rachel Stevens loin derrière qui se contente d’être paparazzé entre deux albums qui ne traversent pas la manche.
Ce premier épisode réintroduit la série et c’est un bonheur de revoir Abby, Connor et Lester. Malheureusement, il faut se coltiner l’arrivée des nouveaux qui ne se fait pas de la meilleure manière qui soit.
Et le nouveau générique de la série, avec un thème légèrement différent :
Et le clip de Don’t Stop Movin’ du S Club 7