Hier, Renault à mis à pied trois de ses cadres à la suite d’une enquête interne. En effet, trois cadres de haut niveau sont soupçonnées de diffuser des informations à propos des projets véhicules électriques à un constructeur chinois. Cela constitue une véritable atteinte aux intérêts de l’entreprise Renault.
Selon les premières informations diffusées dans la presse, il s’agirait de Jean-Michel Balthazard (membre du comité de direction et directeur amont et projet), Bertrand Rochette (responsable des avant-projet) et Matthieu Tenenbaum (n°2 du projet voitures électriques derrière Thierry Koskas).
Christian Husson, le directeur juridique de Renault, a indiqué aujourd’hui que Renault portera plainte dans cette affaire d’espionnage.
On peut d’ors et déjà s’interroger sur les conséquences d’une telle découverte pour le groupe Renault. La bonne nouvelle réside dans le fait qu’actuellement aucun constructeur chinois n’est capable des produire et commercialiser des véhicules électriques à grande échelle pour concurrencer le constructeur français. En revanche, l’entreprise concernée par cette affaire d’espionnage ne risque pas grand-chose dans la mesure ou elle bénéficiera d’un impunité totale sur le sol chinois.