ParHUBERT ARTUS | Rue89 | 06/01/2011 | 13H0
En 2010, on a pu lire des dictionnaires sur un peu tout : le football, la franc-maçonnerie, les petites phrases politiques, les injures littéraires, le rock'n'roll, et même Tintin. La tendance s'accentuera en 2011 : de plus en plus de sujets se racontent par abécédaire. Enquête.Deux éditeurs ont été précurseurs
- Plonavec ses très beaux « dictionnaires amoureux » du vin, de l'orthographe, de Naples, des trains, de l'Inde et de bien d'autres choses.
- Robert Laffontavec de très utiles dictionnaires du rock, du jazz, de De Gaulle, de Camus, de la civilisation mésopotamienne ou encore de la bêtise.
« Personnalité reconnue, belle écriture et passion partagée »
Jean-Claude Simoën, créateur des « dictionnaires amoureux » en 1998, parle de « vagabondage littéraire » lorsqu'il définit sa collection, et son travail avec des auteurs comme Bernard Pivot, Claude Hagège, Jacques Attali, Jacques Ferrandez, Jean Tulard,Mario Vargas Llosa, Jean-Claude Carrière, ou encore Antoine de Caunes pour son récent« Dictionnaire amoureux du rock ».
Stéphane Billerey, directeur commercial des éditions Plon, décrit le principe décliné par la maison :
« L'alchimie du succès, c'est une personnalité reconnue, une belle écriture, et une passion partagée par le plus grand nombre. »
Il annonce un total de 800 000 ventes pour la grosse quarantaine de titres de la collection, dont 60 000 exemplaires pour celui d'Antoine de Caunes.
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