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Ça vous a peut-être échappé, mais pas à certains journalistes; mardi, face à Stoke, le onze titulaire de Manchester United était composé de onze nationalités différentes, merci Bosman !

Bien qu'une certaine consonance british ait tout de même été maintenue, certains pourront critiquer l'absence autour du seul Smalling de joueurs anglais. On trouvait donc aux côtés du jeune défenseur un polonais (Kuszczak), un brésilien (Rafael), un serbe (Vidic), un français (Evra), un portugais (Nani), un écossais (Fletcher), un irlandais (Gibson), un gallois (Sir Ryan Giggs), un mexicain (Hernandez) et un bulgare (Berbatov).

On s'est bien moqué des Gunners quand ils n'alignaient jamais un anglais. Il s'agit bien sûr d'une exception puisque Rooney, Ferdinand, Hargreaves étaient blessé, Amos, Carrick et Owen patientant sur le banc. C'est également un concours de circonstances qu'il n'y ait pas eu deux joueurs de la même nationalité car sur le banc se trouvaient un second brésilien (Anderson), un français (Obertan), ou un irlandais (Evans). Ajoutez à ce cocktail un peu de coréen (Park), d'italien (Macheda) ou d'équatorien (Valencia) et vous apprécierez encore mieux lorsque tout ce petit monde produira une action claire et limpide comme jamais vous n'en produirez avec vos potes qui parlent la même langue !

Le football, un langage universel.